Le feu du coeur

Chapitre 8

Buck eut du mal à se rendormir. Eddie l'avait embrassé plusieurs fois dans le cou en le remerciant d'être avec lui. Il avait voulu se lever quand son ami s'était endormi, mais il n'avait pas pu le faire, Eddie l'enlaçait fermement.

Il essayait de se détendre, de se dire qu'il avait besoin de repos. Il essaya de calquer sa respiration avec celle de son ami. Il se sentit partir.

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Le lendemain, il sentit qu'on remuait son épaule droite et il entendit quelqu'un l'appelait. Il ouvrit les yeux et vit que c'était Bobby.

- Tu devrais te lever avant que les autres ne vous voient. Enfin si tu veux passer une journée tranquille.
- Merci.

Il se leva après avoir enlevé le bras d'Eddie qui était autour de sa taille.

Après être passé à la salle de bain, il rejoignit Bobby dans la cuisine. Ce dernier lui tendit une tasse de café.

- Merci.
- Les choses vont mieux avec Eddie ?
- Oui, mais pas comme tu le crois. Il a fait un cauchemar. Il n'en fait pas quand on dort ensemble. Mais entre lui et moi, il n'y a rien de plus qu'une lien amical, familial. Je le soutiens, c'est tout. Nous avons éclairci les choses avant hier.

Bobby serra son épaule droite. Ce geste valait plus que certains mots.

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Il commençait à déjeuner quand Hen, Chimney et Eddie les rejoignirent.

Il fut étonné qu'Eddie ne lui adresse pas un regard, ni un mot. Mais il continua sa conversation avec Bobby.

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Il venait du poste de police. Le suspect était bien l'homme qui avait commis le délit de fuite.
En rentrant chez Eddie, il sourit en entendant le fort ''Buck'' prononcé par Christopher. Il alla le prendre dans ses bras.

- Ce que tu m'as manqué hier soir.
- Toi aussi Buck.
- Tu as passé une bonne journée ?
- Oui. J'ai trouvé des dessins pour l'exposé.
- Tu veux qu'on le fasse maintenant ?
- Oui.
- Vas dans ta chambre, j'arrive.

Il alla dans la cuisine pour prendre à boire. Il put à peine fermer le frigo qu'il se trouva bloqué contre.

- Eddie, que...

Les lèvres du brun se posèrent violemment contre les siennes.

- Tu es à moi.
- Je ne suis à personne. Puis tu m'as bien fait comprendre que nous deux, nous n'étions rien. Nous sommes juste une famille quand Christopher est là.

Il le poussa pour partir, mais le brun le retint.

- Pourquoi tu n'étais pas là à mon réveil ? Pourquoi tu étais avec Bobby ?
- Il m'a réveillé pour éviter de nouveaux commérages des collègues. Bobby est comme un père pour moi, je te l'ai déjà dit.

Il repoussa la main du brun.

- Eddie, pourquoi tu réagis comme un homme jaloux ? Pourquoi tu m'as encore embrassé dans le cou hier soir ? Tu ne te rends pas compte que tu agis comme un homme amoureux. Tu me fais espérer. Je suis fatigué de ta façon d'agir.

Il devait prendre du recul.

- Après avoir aidé Christopher, je rentre chez moi.
- Tu as encore ton appartement ?
- Oui.
- Tu ne comptais pas rester vivre chez nous ?
- Je voulais te soutenir le plus possible malgré mes sentiments. Mais j'avais besoin d'un lieu à moi quand j'étoufferais car je ne pourrais plus tenir, quand mon amour pour toi m'empêcherait d'agir normalement. Je n'y suis pas retourné jusqu'à aujourd'hui.

Il alla dans la chambre du petit, le coeur lourd.

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Cela avait été difficile de quitter Christopher après lui avoir dit qu'il ne dormirait pas chez eux ce soir. Il avait dû lui promettre de l'amener à l'école le lendemain avec l'accord de son père, bien entendu.

Il avait mangé en route, il avait mangé dans un fast-food.

Il soupira alors qu'il s'allongea sur son lit. C'était étrange d'être là. C'était chez lui, pourtant il s'y sentait mal.

Il sursauta en entendant sa porte d'entrée se fermer. Il se leva pour voir qui c'était.

- Eddie ? Que fais-tu ici ? Où est Chris....

Il ne put finir sa phrase que le brun l'embrassa après avoir prit son visage entre ses mains.

Il le repoussa.

- Eddie, que...

De nouveau, ses lèvres furent emprisonnées.

- Ed...
- Tais-toi. Juste aimes-moi.

Malgré ses questions, il se laissa aller dans cette étreinte et répondit au baiser car il était follement amoureux de son ami.