Internat

26

Externe

«- Eh bien voilà, bienvenue chez toi mon grand. Lenny, je te laisse le conduire à ta chambre, je suppose qu'il ne va pas occuper la chambre d'amis hein...

- Merci. Sœur Saijo, légèrement gêné.

- Mais quelle déduction incroyable ! Tata tu es une génie, tu m'épates !

- Eh ! Ce n'est pas bientôt fini de ce foutre de moi ? Récupère les affaires de ton copain au lieux de faire ton sale gosse, je peux toujours vous imposer des chambres séparées, je vais préparer le repas, du boeuf et du riz, ça te va Saijo ?

- Oui, ce sera parfait, merci Madame.

- Appelle moi Lyna, Saijo, pas madame s'il te plaît.

- Entendu Lyna.»

Le chatain saisit doucement la main de son petit ami, le sourire au lèvres, enlaçant rapidement leurs doigts, le contact est si simple mais dieu qu'il aime le toucher, la douceur et la chaleur qui se dégage de la main du cadet. Il lui déclare un sourire splendide avant de l'entraîner à sa suite au travers de la maison, tout en douceur, jusqu'à rejoindre la chambre du plus vieux, bien plus spacieuse que celle qui lui avait été attribuée au foyer, et ne parlons pas de "sa" chambre chez sa mère...

«- Es-ce que ça te va de dormir avec moi ou tu veux que j'installe un deuxième matelas ? Je ne veux pas précipiter les choses, si tu ne te sens pas de dormir avec moi ce n'est rien.

- Je veux dormir collé à toi sweetheart...

- Bien. Arrête d'être aussi mignon...

- Sinon quoi ? Demanda t-il sur un ton joueur.

- Sinon je te dévore.»

L'ébène le regarde un instant un sourire moqueur aux lèvres. Mais cela ne dure pas longtemps puisque le plus vieux saisit son visage entre son pouce et son index observant le plus jeune dans le blanc des yeux avant de lui embrasser le nez puis sceller leurs lèvres presque sauvagement. Il mouve ses lippes sur celles de son cadet, l'embrassant sans retenue avant de venir passer sa langue sur la lèvre du cadet, voulant approfondir l'échange. Le plus jeune, cède et lie ses mains sur la nuque de l'américain, lui autorisant l'accès à sa cavité buccale, laissant sa langue rencontrer sa jumelle et jouer avec un long moment, d'abord timidement puis en prenant de l'assurance, jusqu'à ce que le manque d'air les facent se séparer. Lenny colle son front à celui de l'asiatique après avoir déposer un chaste baiser sur ses lèvres rougies par leur précèdent échange.

«- Je t'aime Sai... Tu me rends dingue, je te promets.

- Alors rassure toi, c'est réciproque. Je suis vraiment heureux de pouvoir venir vivre ici. Tu n'imagines pas combien je te suis redevable. Je ne sais pas si tu veux qu'on en parle maintenant où plutôt après le repas, de ce qu'on disait à l'hôpital ?

- Comme tu veux. On ne mange pas tout de suite, puis rien ne nous empêche de continuer après.

- D'accord dans ce cas je me lance, je suis bien partie... En me laissant venir vivre ici tu me sauves en quelque sorte, ce que je veux dire par là c'est que j'ai pas de famille. Enfin si, mais c'est difficile, je n'ai pas connue mon père et ma génitrice m'a placé en foyer depuis bien longtemps. Cinq où six ans, je ne sait même plus, pour dire. M'enfin, ça fait au moins deux ans que je n'ai pas vu celle qui est censée être ma mère, elle préfère s'occuper de mon grand frère, c'est sur que lui il a tout comparé à moi. Quand on s'est croisé l'autre jour au parc, durant un weekend, j'avais fuit cet endroit que j'appelle la prison et ma génitrice m'a appelée, pour prendre des nouvelles, tu parles, au bout de sept mois elle se souvient enfin qu'elle a un deuxième fils. Bref du coup merci, je ne supportait plus d'être là bas, les autres jeunes s'amusaient à me provoquer, j'avais pas d'amis rien. Juste Kim qui est arrivée il y a peu, elle, elle est cool. Je l'aime bien.