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45 | le syndrome de l'amour

« Les âmes sœurs, quelque chose qui est vue d'un point différent pour chaque personnes. Certains pensent que c'est une légende, d'autres non. Dans ce livre, nous étudierons le sujet avec le second point de vue. Voici le sommaire des chapitres.

1 . L'origine des âmes sœurs

2 . Les preuves et quelques témoignages

3 . La probabilité

4 . Les syndromes : comment les reconnaître

5 . Conseils et autres

Nous vous souhaitons une bonne lecture. »

Hermione regardait les chapitres en fronçant les yeux. Son instinct lui disait de se rendre au quatrième, même si elle ne savais pas vraiment pourquoi. Elle fit glisser les pages jusqu'à apercevoir le chiffre 4 au dessus du nom du chapitre.

« Les syndromes : comment les reconnaître.

Si vous soupçonnez être touché par le phénomène de l'âme soeur mais que vous n'êtes pas certain, c'est ici que vos doutes seront ou confirmés, ou effacés.
Premièrement, il faut savoir qu'il existe trois stades qui sont du plus au moins puissant.
Le premier est le plus commun. Nous avons reçu le témoignage de Marie et Thomas, âmes sœurs du premier stade.
témoignage : Lorsque j'ai rencontré Thomas, c'était un simple ami. Nous n'étions pas plus proches que ça, mais nous avions un très bon feeling. Le courant passait bien. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions, je me sentais de plus en plus en harmonie avec moi même. Je dirais que, pour savoir si nous sommes concernés par le stade un, c'est que nous sommes très à l'aise avec nous mêmes et avec la personne qui nous est liée. »

Hermione soupira. Elle aurait tellement aimé être à la place de cette femme pour vivre cela avec Jared...

« Le deuxième stade est presque pareil que le premier, seulement, il est plus difficile de trouver son âme sœur. On se sent alors déprimé à longueur de vie sans savoir la raison du pourquoi. Il n'existe aucun témoignage, étant donné que la minorité de personnes touchées par ce stade meurt prématurément de suicide. Si vous êtes triste sans aucune raison, consultez chez St. Mangouste, même si ils vous prendront pour un fou. Un psychomage pourrait peut-être comprendre. »

Elle eu une petite pensée pour toutes les personnes - si cela existait vraiment - atteintes de cette sorte de dépression. C'était triste.

« Le troisième est sûrement le plus rare et le plus difficile à vivre, en tout cas temps que les deux âmes sœurs ne sont pas sur la même longueur d'onde. Il existe un très ancien témoignage de l'an 1899, par Angelina Barbara Landry, une sorcière de sang pure d'origine Allemande. Dans un carnet de bord elle racontait ce qu'elle vivait quand elle était en contact avec son âme sœur. Elle ne marquait pas son prénom, seulement un pronom personnel masculin. Ainsi, nous avons découvert que le troisième stade pouvait empiéter sur la magie et créer une inconfortable sensation de solitude pour certaine personne temps qu'elle ne partage pas vraiment quelque chose avec l'autre personne. Les symptômes se développent le plus souvent en fin de l'adolescence, et persiste au fur et à mesure que les années passent. Si vous vous sentez concerné, lisez ce texte écrit de nos mains, un résumé du témoignage.
Lorsque les deux âmes sœurs arrivent au début des symptômes, ils ne peuvent se faire du mal physiquement.
L'Occlumancie ne fonctionne pas.
Pour diminuer les sentiments que l'on a à l'égard de son âme sœur, il faut posséder une certaine estime de soi.
Quand les deux personnes entre dans une période où ils sont plus vulnérables que jamais, l'air se charge d'une force électrique puissante et incontrôlable jusqu'à ce que leur envie la plus cher se réalise.
Dans les cas les plus puissants et les plus rares, l'âme peut contredire la juste conscience pour hanter l'esprit jusqu'à se que la personne ressente des étourdissements toxiques.
Angelina Barbara Landry parle aussi qu'elle aurait essayé de faire sa vie avec un noble ami de son père, mais que le médecin l'avait diagnostiquée stérile. Quelques années plus tard, lorsqu'elle et son âme sœur se sont retrouvés, ils ont eu trois enfants.
Dans ce troisième stade, il faut aussi savoir que les âmes sœurs finissent toujours liés.
C'est un choix du destin. »

Hermione ferma le livre d'un coup sec et se leva d'un bond.

Elle venait de comprendre.

Tout concordait. Chaque détails au millimètre près était plausible. Elle et Draco était des âmes sœurs.

C'était la chose la plus illogique qu'elle avait vu de toute sa vie : il était un sang pur aristocrate bourré d'estime de lui avec un penchant sadique pour la magie noire mais qui savait aussi se montrait lâche et stupide, quoique détestable.

Elle était une née moldu généreuse et courageuse, combattant les forces du mal. Elle était sûrement un peu casse pied de temps à autre, mais il ne faut pas en faire tout un plat.

La phrase « les opposés s'attirent » prenait tout son sens dans cette situation.

Elle ne savait pas si elle pouvait dire qu'elle l'aimait. Elle tenait à lui, pensait à lui. Il était en elle, et elle avait beau tenter de s'en débarrasser pendant huit ans, c'était impossible.

Pendant une seconde, elle oublia tout et se demanda, si ils n'étaient que tous les deux au monde, ce qu'il se passerait.

Pendant une seule seconde.