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1er Janvier 1978

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1er Janvier 1978

Malgré l'heure tardive, une chambre encore dans la pénombre abritait deux silhouettes enfouies sous les draps. Bien au creux dans la chaleur confortable de son lit, Ethel se retourna et se serra un peu plus contre l'autre corps. Elle poussa un soupir de bien-être savourant doucement la sensation de la peau tiède. Bientôt deux bras se refermèrent sur elle, la châtaine se cala donc contre le torse et respira d'aise en sentant l'odeur de musc.

- Bonjour ...

Ethel fronça les sourcils à l'entente de la voix grave. Cette dernière avait réveillée un mal de crâne sous-jacent. Lentement alors qu'elle s'éveillait, la jeune femme retrouvait ses souvenirs de la veille. Prenant peu à peu conscience et la voix encore enrouée du sommeil, elle dit doucement :

- Sirius ...

- C'est moi.

Si elle n'avait pas été aussi bien installé, Ethel aurait roulé des yeux. Elle se demandait tout de même comment Sirius pouvait faire de l'humour au réveil. La jeune femme ouvrit lentement ses paupières. Les sourcils froncés, elle affrontait la pénombre douloureuse pour ses yeux et tomba sur le regard gris du Black. Il l'observait avec son air malicieux. Son visage se crispa alors un peu plus en se rappelant le moment où leurs amis les avaient observés depuis le grand salon.

- Ça va ?

Le visage de Sirius s'était fait inquiet. Ethel entreprit alors de détendre son visage et répondit vaguement :

- Hmm oui.

- Tu es sûre ?

- Oui.

- Tu ne regrettes pas ?

Le Gryffondor l'analysait attentif. Il semblait vouloir s'assurer qu'il n'y avait aucun soucis entre eux. Ethel réfléchit alors difficilement. Y avait-il un problème ? Non, évidemment que non. La nuit dernière avait été un moment fabuleux. Ils s'étaient trouvés et ça va été ... délivrant. La Doge avait résisté à Sirius suffisamment longtemps, hier elle avait réalisé à quel point elle avait pris sur elle pour le faire. Aussi elle annonça doucement :

- Non, je ne regrette rien.

- Mais ?

- Mais je me demande ce que pensent les autres ...

Ethel avoua son inquiétude, dépitée. Elle savait que le jeune homme ne se souciait absolument pas de ça, mais elle ne pouvait pas se permettre d'avoir des rumeurs déplacées ...

- Ne t'inquiète pas, la rassura Sirius, je ne pense pas qu'ils iraient répandre des rumeurs sur nous. C'est nos amis et puis notre relation est différente de tes anciennes ...

Leur relation ? Ethel essaya de rester impassible, mais le doute s'insinuait malicieusement en elle. Qu'étaient-ils exactement ? Elle n'en avait aucune idée et elle n'avait pas envie de mettre une étiquette à ce qu'ils vivaient. La jeune femme n'avait pas envie de se prendre la tête. Si elle reconnaissait facilement que leur relation lui importait, elle ne ressentait pas le besoin de la définir.

I - EPHEMERALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant