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6 Novembre 1977

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6 Novembre 1977

Ethel soupira en regardant ses pieds qui trempaient tranquillement dans l'eau. Elle était partie très tôt ce matin parce qu'elle voulait prendre son temps. La jeune femme devait encore digérer le fait que sa carapace s'était brisée, mais surtout elle devait prendre son courage à deux mains pour ne pas la reprendre.

La châtaine bougeait doucement ses doigts de pieds et caressais délicatement l'herbe sur laquelle elle était assise. Ethel sourit alors naturellement. Pendant un court instant, elle avait eu l'impression de retrouver son innocence, l'innocence de son enfance. Elle s'appuya sur ses coudes qu'elle posa en arrière, ferma les yeux et profita du soleil lorsqu'une voix malicieuse se fit entendre :

- Je t'ai trouvé.

Ethel connaissais cette voix très bien même et bizarrement elle ne l'énervait pas. En tout cas, pas encore. Elle la dérangeait juste. La jeune femme soupira doucement les yeux toujours fermés et lui dit :

- Black, tu peux t'en aller s'il te plaît.

- Non, je reste ici.

- Tu sais, je suis vexée Black. Je te demande quelque chose gentiment et tu refuses.

- Commence par m'appeler Sirius, on verra après.

Ethel se retint de lui rappeler qu'elle était encore en colère contre lui pour l'avoir enfermé dans un placard à balais avec Lily. Cependant, cela ne servait à rien de s'énerver et puis elle voulait surtout qu'il s'en aille alors patiemment elle fit ce qu'il lui demandait :

- Très bien. Sirius peux-tu, s'il te plaît, t'en aller ?

- C'est déjà mieux, mais toujours pas.

La jeune femme soupira énervée. Elle le sentait s'installer à côté d'elle et elle ouvrit les yeux afin de le regarder. Ethel s'aperçut alors qu'il était allongé sur le ventre les jambes en l'air et qu'il regardait en face de lui comme si de rien n'était :

- C'est très beau ici.

- T'es vraiment venu ici pour me parler du paysage ?

- Non je suis venu pour m'excuser ...

- Tu sais quoi, tu m'énerves.

Ethel avait dit cette phrase le plus calmement possible, néanmoins le Black se retourna vers elle curieux. Voyant qu'elle ne répondait pas à son interrogation silencieuse, il finit par retourner à sa contemplation du reflet du château qui brillait sur le lac. Après un silence apaisant, Ethel finit par expliquer :

- Je pourrais t'accuser d'hypocrisie, de vouloir t'arranger toi et James, de le faire par intérêt et non pas pour nous, d'avoir ce comportement-là seulement maintenant et cela m'énerve encore plus parce que je ne peux pas le faire puisque tu t'es pointé ici ....Ça me montre que tu tiens quand même à moi ...

I - EPHEMERALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant