J'avais expédié le repas après la correspondance entre Áilleacht et moi. À 23h52, j'étais déjà sur la falaise à l'attendre. Il arriva presque en courant avec son sac noir sur le dos. Il m'offrit un énorme sourire avant d'ouvrir ses bras pour me réceptionner tandis que je marchais rapidement vers lui pour m'y échouer. Il me souleva, accrochant mes jambes autour de sa taille. Avant de me serrer fort contre lui, je l'avais quitté seulement trois heures et si ça avait été des jours le résultat aurait été le même. Je n'avais qu'un pauvre pull et un short de jogging, il me réchauffait. Je reposais mes pieds par terre avant me séparer de lui, après un baisé sur ses lèvres. Il retira l'une des bretelles de son sac avant de l'ouvrir pour me tendre une couverture. Il s'avança doucement sur la terre et déplia une seconde couverture devant l'eau.
- On fait un pique-nique à minuit, demandais-je.
- Non, on va passer la soirée ici, en faisant une nuit blanche et on va regarder le levé de soleil tout les deux.
- Tout les deux ?, souriais-je.
- En amoureux ouais !, s'exclama-t-il.
Je pouvais ajouter romantique à la liste de ses qualités. Il me tendit la main. On y voyait comme en plein jour grâce au phare qui inondait tout de sa lumière. Je m'asseya contre lui, contemplant l'eau avec attention.
- Ça a été ce repas ?, me demanda-t-il.
Je percuta et lui frappa la cuisse fort à plusieurs reprises tandis qu'il se laissait tomber en arrière sous son fou rire.
- Ne m'envoie plus jamais de truc indécent quand je suis avec eux !, m'exclamais-je. C'était vraiment gênant.
- C'était le but, dit-il en se redressant pour prendre ma tête dans ses grandes mains et embrasser mes lèvres. J'aurai tellement aimé voir ta tête !
- Je me vengerais !
- J'en suis sûr Chuisle.
Il souriait, vraiment peu effrayé. Il embrassa ma pommette avant de faire glisser le bout de son nez sur ma joue et de reculer :
- Oh j'ai un cadeau et une surprise !
Il agrippa son sac et en sortie un paquet emballé et un polaroid.
- Tient, dit-il en me tendant le paquet.
Je le regarda un moment, imprimant son sourire dans ma mémoire pour me rejouer ce moment, quand j'en aurait envie. Puis j'ouvris le cadeau. Un sweat gris, trop grand que j'avais déjà vu.
- Il est à moi, me précisa-t-il. Je le portais quand nos yeux ce sont croisés pour la première fois.
Je bloquais alors sur le cadeau. C'était ça ! Je le portais à mon visage pour constater que oui, il avait bien l'odeur de son parfum.
- J'ai pensé à le vaporiser avant de l'emballer, dit-il gêné en se frottant la nuque, refusant de me regarder.
Je me retourna avant de poser mes jambes contre ses cuisses. J'avais pris son menton entre mes doigts avant de le forcer à me regarder :
- J'adore ton odeur et ce cadeau est parfait. Comme toi.
Je l'embrassa, passant mes bras autour de sa nuque pendant que ses mains se poser sur le bas de mon dos pour faire se rencontrer nos torses. Collés de cette façon, j'avais les jambes autour de lui et un meilleur accès à ses lèvres que je m'empressa de lécher lentement, le faisant gémir, me donnant accès à sa bouche. Le baisé était langoureux, intense. J'y mis fin seulement pour me redresser et m'asseoir sur ses cuisses pour recommencer. Il se mit à rire essayant de m'échapper.
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Áilleacht
RomanceC'est temps-ci, pour sa famille du moins, Gus était morose, triste, dans les nuages. En réalité, il s'ennuyait. Sa vie lui semblait sans grand intérêt et cet été là ne ferait pas exception, surtout que ses amis partaient. C'est temps-ci, pour ses p...