IL Y A DU LEMON DANS CE CHAPITRE !
Alors que je le regardais, je ne pouvais m'empêcher de penser que je lui avais menti. Il me présentait son meilleur ami. Je lui avais menti. Il me souriait. Je lui avais menti. Il riait, me parlait, me câlinait. Je lui avais menti. Je l'avais regardé dans les yeux et je lui avais menti. Son touché me brûlait sous les sensations encore vive de son corps contre le mien alors que l'avais aimé autrement, je le trouvais à tomber riant avec son ami alors que mon dos reposait sur son torse et que ses bras m'encerclait pour me serrer contre lui, je l'aimais en le voyant rire et en faisant connaissance avec l'une des personnes les plus importantes de sa vie mais je lui avais menti. Les jumeaux avaient bien eue un problème, mais ça c'était réglé en quelques minutes. J'avais parlé une heure avec mes grands-parents avant de m'enfermer dans ma chambre et réfléchir, allongé sur mon lit à me représenter une nouvelle fois ce qu'il s'était passé.
Ça avait été magique, parfait. Je l'avais aimé. Il m'aimait. Mais je ne pouvais que vriller en me demandant si c'était vrai. S'il m'aimait vraiment. Si je n'étais pas simplement l'expérience d'un été. Il avait eue sa première fois, rien ne l'obliger à rester avec moi. À repartir avec elle. Je m'étais posé des milliards de questions avant de me mettre une énorme gifle. Il m'aimait, c'était moi qui repoussait tout ça. Ne pas le dire à ma famille, insisté sur cette fille alors qu'il n'était plus avec elle, pour qui il n'avait plus de sentiments s'il en avait déjà eue. J'ai couru jusque chez lui passant par la forêt et j'avais paniqué. Il allait m'en vouloir, logique. Il allait se mettre en colère, je comprenais. Il allait être blessé, bien-sûr et tout à fait normal. Je ne l'avais pas seulement ignoré après avoir couché avec lui, j'avais douté de lui. De ses sentiments, de son amour pour moi alors qu'il m'attendait pendant tout ce temps. Je me suis donné envie de vomir, d'avoir peur qu'il me fasse du mal alors que c'est moi et moi seul qui lui en faisait.
À la fin de la matinée, Kyle avait du partir pour ne pas louper son bus, il avait une chambre à ranger d'après lui. Liam l'avait serré contre lui et raccompagné jusqu'à l'arrêt. J'étais resté dans sa chambre, la tête dans son oreiller, renfermant son odeur. Il sentait bon, si bon. Concentré sur mes pensées, je ne l'avais pas entendu rentrer avant que je ne sente ses lèvres sur ma nuque. Je m'étais tourné vers lui et avais vérifié que la porte était bien fermé avant de crocheter sa nuque pour l'attirer contre moi et l'embrasser. Je glissais une jambe entre les siennes avant de tirer sur sa chemise et le faire descendre contre moi pour nous allonger sur le côté. Une jambe toujours entre les siennes, l'autre au dessus de son corps remontant contre sa hanche pendant que l'on s'embrassait. Il passait ses mains contre ma peau, m'envoyant des milliers de frissons dans tout le corps. Je pris ses mains dans les mienne et les dirigeaient lentement, plus bas. Il souriait en les passant sous le tissu de mon caleçon, serrant mon bassin contre le sien dans le mouvement brusque m'arrachant un gémissement contrôlait par le mordillement de ma lèvre. Je voulais qu'il continue mais sa mère étant en bas, on ne pouvait que se contenter de ça. Il me regardait dans les yeux, me souriant doucement. Son sourire disait tout sur lui, qu'il était doux, remplie de tendresse et d'amour envers les gens. Liam était le fantasme du petit ami parfait que tout le monde voulait, ou en tout cas tous ceux qui aimait les garçons. Il était grand, plus que moi et c'était un exploit, beau, ça oui il l'était indubitablement ses yeux m'envoutait, sa bouche m'appelait, athlétique, sans aucun doute au vu des muscles et des courbes que je sentait lorsque je passais mes mains sous le tissu de son t- shirt pour caresser sa peau comme à ce moment précis, sexy, oh oui il l'était ! Pas pour ses muscles mais son sourire, sa posture sa façon de se cambrer lorsque je l'effleurais à un moment où il ne s'attendait pas, souriant, tout le temps, joviale irrécupérable, patient, dieu seul savait à quel point il l'était en tout cas avec moi. Je ne lui trouvais aucun défaut, aucune choses qui me ferait regretter d'être avec lui. C'était d'autant plus frustrant que je n'arrêtais pas de penser qu'il ne pouvait pas être sincère et pourtant j'avais eue d'autres petits amis avant lui mais aucun d'eux ne m'avait fait douter à ce point. C'était lui qui provoquait ça, il m'avait charmé d'un coup. Je l'avais vu autrement, triste dans les couloirs alors que son sourire était éblouissant et puis au début de l'été on avait parlé et j'avais remarqué ses yeux et j'en étais tombé amoureux. Comment ça c'était passé pour lui ? C'est cette question qui me faisait le plus peur. Est-ce que c'était au moins arrivé ?
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Áilleacht
Roman d'amourC'est temps-ci, pour sa famille du moins, Gus était morose, triste, dans les nuages. En réalité, il s'ennuyait. Sa vie lui semblait sans grand intérêt et cet été là ne ferait pas exception, surtout que ses amis partaient. C'est temps-ci, pour ses p...