Vraiment désolée pour l'attente en ce moment, c'est un peu la folie et j'ai du mal à trouver le temps d'écrire ! Mais je finirai cette histoire, et j'essaie au mieux de garder le rythme de publication d'un chapitre par semaine. Merci pour votre patience et votre fidélité !
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Ma tête me fait un mal de chien. A partir de maintenant, plus d'alcool. C'est terminé, je le jure sur la tête de ma mère. Ah non, peut-être pas sur la tête de ma mère remarque, c'est trop risqué. Le bruit d'un vibreur à mes côtés me tire de mes réflexions matinales post-cuite. Mes yeux ne veulent pas s'ouvrir alors je fronce les sourcils et, à tâtons, cherche l'objet du bout des doigts. Ma main se heurte au métal froid, j'attrape l'appareil et réussit tant bien que mal à ouvrir un œil. Quand on parle du loup, je décroche le téléphone.
- Moui... Maman... Qu'est-ce qu'il y a ?
- Ma chérie ? Tu vas bien ?
Je me relève soudainement, la tête me tourne mais une peur subite prend naissance au creux de mon estomac.
- Oui ! Et toi, ça va ? Pourquoi tu m'appelles si tôt, il y a un problème ?
- Il est quatorze heures ... Bien sûr que tout va bien, je voulais juste être certaine que tu n'allais pas oublier de venir me chercher à l'hôpital cet après-midi.
Rassuré, mon corps s'effondre de lui-même sur le lit beaucoup trop moelleux. Après plusieurs évaluations du psychiatre, elle avait été autorisée à sortir du service de psychiatrie pour rentrer chez elle. Et si cette perspective me réjouissait, s'y ajoutait également la peur que tout recommence.
- Non maman je n'ai pas oublié, je viens vers dix-sept heures.
En fait, j'avais complètement oublié. Mais mes pensées sont tellement tournées vers Pauline ces derniers temps que j'ai l'impression d'avoir la tête comme une passoire. En parlant d'elle, je vérifie sur mon téléphone que je ne lui ai envoyé aucun message, les derniers souvenirs de la soirée étant quelque peu confus. Et si je ne lui ai rien envoyé, je constate également avec tristesse et une certaine rancœur qu'elle non plus ne m'a envoyé aucun message.
Un grognement presque animal attire mon attention de l'autre côté du lit. Une masse de cheveux blonds semble bouger imperceptiblement, tout en tentant de communiquer avec moi. Je ne peux m'empêcher de pouffer pendant que j'écarte les mèches pour découvrir le visage de déterrée de Julie. Ses yeux clos semblent incapables de s'ouvrir, sa bouche tente vainement d'articuler des mots.
- Essayerais-tu de communiquer avec moi ?
- Mmmmpf...
- D'accord... Tu veux de l'eau peut être ?
- Mouiimpfff...
J'éclate de rire alors que Clothilde, au pied du lit, joint son rire au mien en me tendant la bouteille d'eau près d'elle. Nous échangeons un regard hilare alors que nous nous délectons d'avance de cette journée. Julie fait partie de ces personnes très drôles en lendemain de soirée, malgré elle évidemment. Elle se relève quelques instants afin de boire des goulées voraces d'eau, avant de s'effondrer de nouveau sur son oreiller.
- Il est où ton copain en fait ?
- Bah... On voulait dormir ensemble, entre copines, du coup je lui ai dit d'aller dormir sur le canap' !
- Tu ne l'épargnes vraiment pas ce pauvre Thomas !
- C'est le prix à payer pour sortir avec une déesse !
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Mon triangle d'or
RomanceQu'est-ce que le triangle d'or ? En mathématiques, c'est une valeur de proportion. En Arts, il est l'expression de l'esthétisme pur. Mais plus largement, certains le considère comme la divine proportion, l'équilibre ultime. Une vieille femme décide...