Parle-moi [Fanfiction Bigflo et Oli]

7

Nous rentrons dans ma chambre. Une chambre simplement décorée mais très jolie. Je m'assois sur mon lit une place.

"Elle est très jolie cette chambre.
-Oui, c'est vrai. Tu sais j'aurais pu prendre le canapé.
-Je sais mais je préfère que tu sois bien installer.
-Je te remercie. Tu peux prendre l'armoire. Je prends la commode.
-Je te laisse un espace, je sais que les femmes prennent beaucoup de vêtements.
-Mais! C'est très sexiste.
-Tu as pris beaucoup de vêtements?
-Bah non.
-Bon bah alors tu déroge à la règle.

Je lui souris et me lève. Je prends ma valise et m'assois devant la commode.

-J'aimerais visiter la maison après. Tu veux venir avec moi?
-Si tu veux. Louis m'a dit qu'il y avait un chemin dans le terrain qui mène à la plage.
-On fera un petit tour alors.
-Couvre toi, il fait froid.
-On dirait un père.
-Qui sait."

Il me sourit, tandis que je souffle, déjà désespérée de lui. Nous continuons de ranger nos affaires dans la bonne humeur et la gaieté. Une fois cette corvée finit, je sors accompagnée d'Olivio de la chambre pour visiter la maison. Deux salles de bains, une buanderie, un toilette, les deux chambres des quatre garçons dont une qui se trouve à l'étage avec ma chambre et celle d'Olivio, si on peut appeler ça une chambre, la chambre de Juline au rez-de-chaussée avec la seconde chambre des garçons, la terrasse, la cuisine, le séjour. Nous allons dans le jardin assez garni en terme de plantes. Nous faisons assez vite le tour et décidons d'aller un peu sur la plage, histoire de prendre nos marques. C'est très joli. Même si le vent souffle un peu, j'aime beaucoup.

"Tu pense quoi de la maison? me demande mon ami.
-J'aime beaucoup. C'est bohème, très épuré mais joli.
-Un peu comme toi finalement.
-Exactement. Tu aime toi?
-C'est beau et simple. C'est sympa. On s'assoit un peu?
-Avec plaisir.

Nous nous installons dans le sable, face à une mer légèrement mouvementée.

-J'ai remarqué que tu ne parlais pas beaucoup avec les autres.
-Je ne suis pas pipelette. Si je parle, c'est pour une bonne raison, si je n'ai rien à dire, pourquoi l'ouvrir?
-C'est vrai."

Nous ne parlons plus, un silence reposant à prit place. C'est doux, calme. Je regarde la mer tout en jouant avec le sable. Je me sens mentalement apaisée. Au final, ces vacances vont peut-être me faire du bien.