Nous sommes à deux jours du départ, enfin un, puisqu'il est exactement trois heures du matin, et qu'il s'agit de la dernière journée ici. Je suis au salon, seule avec Olivio. Nous venons de finir de regarder un film d'horreur. Comment dire... Ce n'est pas du tout mon délire quoi. Je ne montre rien, mais j'ai juste envie de me cacher dans un trou de souris. Il se lève.
"Bon, je vais coucher moi.
-Attends, attends, je monte avec toi.
-Trouillarde.
-Ce n'est pas vrai.Je me lève et allume la lumière de l'escalier. Je monte, suivie du moqueur de service. Je m'arrête devant la porte de ma chambre.
-Bon, bah bonne nuit. Et essaie de ne pas te faire posséder par nuit.
-Très drôle. À demain le sadique."Il part et rentre dans sa chambre. Je fais de même et allume la lumière. Je me change rapidement et me couche. Je reste un peu sur mon portable. Je vais sur les réseaux, et finalement, une petite heure passe. J'éteins finalement tout, assez fatiguée. Je commence doucement à somnoler. Mais à chaque fois que je m'endors, j'entends le vent souffler et ça ne me rassure pas. J'entends des bruits assez bizarres. C'est mon imagination, c'est seulement à cause du film. Je m'installe mieux dans le lit et commence à me rendormir. Mais le vent m'en empêche toujours. Je prend la lampe torche de mon portable et me lève. Je m'avance jusqu'à la porte. Je l'ouvre doucement. Je m'aventure vers les escaliers. Je les descends très silencieusement. Je fais le tour du séjour, rien. Je vais à la cuisine pour grignoter quelque chose. Je regarde par la fenêtre, face à levier. Deux choses se posent sur mes hanches. Je sursaute, me retourne et repousse ce qui m'a touché.
"Je t'ai fais peur?
-Espèce de con. J'ai failli mourir d'une crise cardiaque.
-Excuses-moi. Alors, tu ne dors pas?
-Je n'y arrive pas. Et toi?
-J'ai entendu bouger. T'as peur avoue.Je souffle. Je baisse les armes.
-Je l'avoue, je suis morte de peur.
-Je le savais.
-C'est drôle hein?
-Viens là.Il me prend dans ses bras et m'embrasse le crâne.
-Toi et tes idées.
-Tu veux dormir avec moi?
-Non, ça ne se fait pas.
-Mais si. T'es à deux doigts de mourir de peur et de pleurer.
-D'accord.
-Aller, viens. Je t'emmène poupée."Je souris et il me prend la main. Il m'emmène, nous montons les escaliers et allons jusqu'à sa chambre. Nous rentrons, il allume et je me faufile dans son canapé déplié. Je me mets sous la couverture. Il ferme la porte et éteint. Deux secondes après, je le sens s'allonger à côté de moi. Je me colle contre lui. Il me prend alors dans ses bras, ma tête contre son torse. Je me sens mieux comme ça. Je m'accroche à lui comme une moule à son rocher. Je me sens en sécurité contre lui, et les battements de son coeur me reposent beaucoup. Si seulement...
VOUS LISEZ
Parle-moi [Fanfiction Bigflo et Oli]
FanficEst-ce que tout est perdu lorsqu'on touche le fond? Reste-t-il une lueur d'espoir? Un homme heureux, une femme qui ne l'est pas.