La lumière du jour qui m'éblouie m'a réveillé il y a à peine dix minutes. Je me remémore la soirée d'hier. Je me suis endormie sur le canapé, et là, je me retrouve dans ma chambre. Je me redresse et prends mon portable pour regarder l'heure. Onze heures. Je sors des draps et chausse mes chaussons. Je sors de ma chambre, descends les escaliers et croise presque tout le monde au salon. Je les salue tous de loin et vais à la cuisine. Je me fais chauffer un thé et prends quelques choses à grignoter. Olivio rentre à son tour dans la cuisine. Je lui souris rapidement, avant de prendre mon petit déjeuner et de partir. Je vais sur la terrasse. Le soleil tape déjà fort, et il fait assez chaud. C'est très agréable. Je m'installe sur une chaise longue, en profitant du temps. Quelqu'un vient s'asseoir sur celle à côté de moi. Je tourne la tête sur un Olivio souriant, comme toujours. Je lui rend et détourne le regard. Je prends une gorgée de thé.
"Tu fuis mon regard.
Je le regarde, surprise de cette affirmation. Puis je baisse la tête pour fixer mes mains.
-Tu n'as pas tort.
-Si c'est par rapport à hier soir, je garde le secret.
-Je sais. Mais je me sens un peu nulle.
-Je le vois bien. Mais ça ne me gêne pas.
-Toi, tu t'en fous de tout.
-Détrompe toi, c'est juste que je ne te juge pas.
-Tu m'as ramené dans ma chambre hier?
-Oui. J'étais fatigué aussi, et je me suis dis que dormir ensemble sur le canapé, ce n'était pas raisonnable.
-Tu as eu raison.Je le fixe en souriant. Je remarque alors son "petit déjeuner". Je ne peux m'empêcher de rire.
-Quoi?
-Des céréales? Pour enfant? Sérieux?
-Bah oui, pourquoi?
-Tu as quel âge?
-C'est bon, moi je m'en tape.
-Je croyais que tu étais une homme, pas un collégien.
-Veux-tu arrêter de te moquer?
-Je ne me moque pas, je fais des déclarations.
-C'est la fille qui mange sainement et qui fait le ménage tous les soirs qui ose donner son avis.
-J'ai adopté ce mode de vie depuis presque trois mois, et je me sens bien. Tu juge là.
-Râleuse.
-Gamin.Je lève les yeux au ciel, et regarde ensuite l'horizon. Quelques secondes après, je sens un torse se coller à mon dos, et des bras s'enrouler autour de mon buste. Une voix chaude me chuchote alors quelques mots à l'oreille:
-Il est très bien ton mode de vie.
-Je sais.
-Mais tu as jugé mon repas.
-Clairement.
-Tu vas avoir une punition.
-Non.
-Ce n'était pas une question.
-Ce n'était pas une réponse.Je tourne la tête et lui souris. Je me dégage de son étreinte et me lève.
-On fait la paix?
-Parce qu'on était en guerre?
-Une mini guerre.
-Ah bon?
-Oui madame.
-Je lève mon drapeau blanc alors."Je m'approche de lui et lui embrasse la joue. Je me redresse et je le laisse seul sur sa chaise longue. Je rentre dans la maison, pose ma tasse à la cuisine et retourne à l'étage.
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Parle-moi [Fanfiction Bigflo et Oli]
FanficEst-ce que tout est perdu lorsqu'on touche le fond? Reste-t-il une lueur d'espoir? Un homme heureux, une femme qui ne l'est pas.