chapitre 9 : l'hybride et le lycan.

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Je m'éveillais lentement à la lueur du jour, les rayons du soleil qui filtraient par la fenêtre, venant caresser en un contact doux et agréablement chaud la surface de ma peau.

Je n'avais pas oublié les évènements de la veille, au contraire ils étaient encore bien présent dans mon esprit... mais la triste réalité dans laquelle je me trouvais ne m'empêchait pas pour autant de profiter des reveils en douceur.

J'avais peut-être les muscles ankylosés, les membres superieurs endoloris et le reste du corps engourdi du fait que j'avais passé toute la nuit sans changer une seule fois de position et pourtant j'étais bien décidé à replonger dans mon sommeil dénué de tout mauvais rêve car j'avais l'impression que ça faisait un bout de temps que je n'avais pas dormi aussi paisiblement.

Quelle ironie dirait certain surtout en voyant la position dans laquelle je me trouvais, mais de toute façon je ne pouvais pas faire autrement. J'étais littéralement attaché à mon lit, alors autant en profiter.

Et puis j'étais encore vivante et non pas entrain de pourrir au fond d'une fosse. Je n'avais donc pas à dépenser vainement mon énergie pour juste me plaindre sur mon sort... enfin pour l'instant.

Sur ce coup je trouvais que je faisais assez preuve de positivité et que je prenais plutôt la situation à la légère... c'était assez effrayant surtout pour moi qui de nature dramatisait toujours tout.

-la belle aux bois dormant est déjà reveillée? C'est dommage un baiser n'aurait pas été de trop pour parfaire le conte.

En entendant cette voix, je me raidis d'un coup et ouvris les yeux l'air un peu hagard.
Même si j'aurai voulu profiter encore un peu plus de mon sommeil et ignorer cette voix, il était hors de question que je m'endormisse alors que ce type était reveillée. Je devais l'avoir à l'oeil.

Je redressais donc la tête du mieux que je le pouvais afin de voir où il se trouvait et je le vis, là, debout près de mon lit, les cheveux humide (signe flagrant qu'il avait pris une douche. Monsieur ne se refusait rien et faisait comme chez lui) et le visage penché au dessus de moi.

Je voulus lui dire quelques mots, mais le bâillon dont j'avais complètement oublié l'existence, retint mes paroles et étouffa le cri de frustration que je lâchais par la suite. Dépité, je laissais retomber ma tête sur le lit, l'air de dire:《et me+++》.

-qu'est ce qu'il y a chaton? Tu veux me dire quelque chose?

Je hochais la tête de bas en haut... assez difficilement vu ma position.

-okay! Je vais te retirer ton bâillon, mais si c'est uniquement pour pousser des cris et appeler à l'aide, tu vas très vite le retrouver.

Je hochais une seconde fois la tête pour lui faire savoir que je comprenais et que je saurais me retenir de faire pareille idiotie ridicule... surtout sachant que ça ne me serait pas d'un grand secours.

L'homme se pencha aussitôt au dessus de moi et libéra ma bouche, puis il tira vers lui une chaise du secrétaire se trouvant près du lit et s'y assis à califourchon, les bras posés nonchalammant sur le dessus du dossier de la chaise.

-alors, qu'est ce que tu avais de si urgent à me dire, me posa t'il la question avec un grand serieux.

Au départ, je voulais qu'il me retire ce bâillon juste pour pouvoir lui crier dessus, l'insulter, le traiter de tout les noms possible et inimaginable... en gros lui montrer ma fureur et lui faire comprendre que je ne comptais pas me laisser faire, mais pour mon bien il était préférable que je me retinsse de le faire pour l'instant. Et peut-être que si je me montrais cooperative, il baisserait sa garde... en tout cas assez pour me laisser le temps de quitter cet hôtel.

sur la voie qui mène à toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant