Chapitre 26 : séparation.

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Malgré les divers cauchemars qui avaient peuplé mon sommeil, je me réveillais sans un sursaut et dans le calme le plus total, ouvrant délicatement les yeux pour les laisser le temps de s'accoutumer à la lumière dorée du soleil qui se déversait dans la pièce en de doux rayons venant caresser chaleureusement ma peau.

Plutôt détendue, apaisée et relaxe contrairement à ce à quoi je m'attendais après les révélations de la veille, je m'étirai, un léger sourire flottant sur les lèvres pour je ne savais quelle raison. 

Je me sentais si bien ce matin que tout les évènements s'étant passés hier ne semblaient plus qu'être qu'un lointain souvenir.

Posant une main sur mon front, je constatais avec soulagement que je n'avais plus de fièvre, d'ailleurs ma jambe ne me faisait plus souffrir également.

Il fallait croire qu'il m'avait suffit d'une bonne nuit de sommeil et d'un soignant attentionné pour me remettre sur pied.

D'apparente bonne humeur, j'étais parti pour me redresser et quitter mon lit, lorsqu'un bras passé en travers de ma taille m'en empêcha, me rappelant de suite la présence de Conrad dans mon lit.

Je lui avais demandé de passer la nuit à mes côtés, je m'en souvenais parfaitement et ce malgré mon état fiévreux de la veille... Tout comme je me souvenais des paroles qu'il m'avait glissé à l'oreille, alors qu'il pensait que je dormais déjà. D'ailleurs je les entendais encore résonner dans ma tête...

Il avait dit qu'il serait toujours là pour moi et tout comme il avait tenu parole en restant à mes côtés toute la nuit, j'étais certaine qu'il en ferait de même à nouveau.

Conrad, je sens que j'ai besoin de toi plus que jamais.

Avec tout ce que j'avais appris hier, je n'étais plus sûr de vouloir quitter le chalet et encore moins  de vouloir m'éloigner de cet homme auprès duquel j'étais sans conteste en sécurité.
Bien évidemment j'avais encore du mal à croire ce qu'il m'avait raconté et j'étais toujours déterminé à me débarrasser de ces pouvoirs de nécromancienne, mais pour l'instant je voulais comprendre cette part de moi et essayer de voir les choses comme le faisait Conrad... donner une chance à cet être que j'étais.

— Ambre... entendis-je soudain Conrad grogner, me tirant de suite de mes pensées dans un léger sursaut.

M'ayant certainement senti remué, il resserra automatiquement sa prise autour de ma taille, me rapprochant un peu plus de lui ainsi et laissa exhaler un soupir tremblant.

Craignant de l'avoir réveillé, je tournai aussitôt mon visage vers le sien et constatai avec soulagement qu'il dormait à poings fermés.

Il semblait ne pas s'être réveillé, mais il était certain que son sommeil était plus qu'agité. Ses sourcils qui se fronçaient par moment, le prouvait clairement ainsi que les grognements qu'il laissait échapper.

À quoi pouvait-il bien rêver, je me le demandais. Faisait-il aussi des cauchemars ? Si oui... qu'est-ce qui pouvait effrayer un homme qui n'avait rien à craindre de la mort ?

J'étais encore à m'interroger sur ce qui se passait dans sa tête, lorsque mon attention fut attiré par quelque chose de dur qui s'appuyait contre ma cuisse.

N'ayant pas compris tout de suite de quoi il s'agissait, je glissai innocemment ma main entre nos deux corps et touchai du bout des doigts ce que je devinai très vite être une pine sérieusement en érection.

Surprise, je m'écartai aussitôt et retirai ma main comme si je venais de me brûler... Et, ce geste brusque faillit bien réveiller Conrad qui par chance se contenta simplement de grogner en se tournant sur le dos, m'offrant une vue parfaite non seulement sur son torse musclé mais aussi sur ses bijoux de famille comprimés par le seul vêtements qu'il portait.

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