chapitre 2 : au voleur.

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La respiration hachée, la tête rejetée en arrière, un homme dont j'avais complètement oublié le nom m'embrassait dans le cou tout en promenant ses mains sur chaque courbe de mon corps. Je ne savais vraiment plus comment j'en etais arrivé à cette étape mais c'etait agréable parfois de se laisser aller, parce que ce n'etait vraiment pas dans mes habitudes les coups d'un soir.

Après la petite discussion que j'avais eu quelque jours plus tôt avec jess, mes rêves n'avaient pas céssés malgré mes bonnes résolutions à les ignorer. Donc je me reveillais toujours au milieu de la nuit, le coeur battant à cent à l'heure et la peur dans l'âme.

Un soir, jess m'avait proposé de sortir en boite avec elle pour aller fêter la nouvelle affaire qu'elle avait brillamment remporter. Elle m'avait aussi fait savoir que c'etait l'occasion de me détendre et d'essayer d'oublier mes maudits cauchemars.

-... pourquoi pas dans les bras d'un bel étalon, avait-elle souligné.

J'avais finalement accepté après mainte réticence de ma part et plusieurs "allez, viens... ça va te changer les idées" "tu ne vas pas me laisser fêter seul ma reussite sur cette affaire" "allez, j'ai envie de me divertir et tu en as grandement besoin toi aussi" "juste pour cette fois" de la part de jess et puis je n'avais plus de plâtre, ce qui voulait dire que j'allais pas me priver de danser.

C'est ainsi qu'après la boite de nuit où j'avais certainement fait la rencontre de Juan ou peut-être d'Antonio... je ne saurais le dire, tout ce que je savais c'est que son prénom etait dans le genre latino, je me retrouvais dans mon appartement à me faire embrasser par quelqu'un que je connaissait à peine. Les verres d'alcools que j'avais bu y etaient surement pour quelques chose.

Toujours un peu pompette, je lâchais des gloussements sous les caresses comparable à des chatouillement que me procurait l'homme en me retirant lentement mes vêtements. Toujours entrain de m'embrasser dans le cou y laissant surement un énorme suçon, il empoigna ardemment l'un de mes seins me faisant lâcher un petit gémissement que j'étouffais aussitôt. Je saisissait la boucle de sa ceinture et entreprit de la défaire lorsque je me figeais soudain.

Une silhouette d'homme semblable à celle qui venait hanter mes rêves se tenait devant moi... enfin nous, mais vu comme l'autre lui tournait le dos et etait occupé et plus intéressé par mon corps qu'autre chose, ne prêta pas attention à sa présence...

Le voyait-il seulement?

Mes cauchemars avait reussi à me faire douter de mon esprit, mais en tout cas j'etais certaine d'avoir dessoûler du coup.
Sur le point de prevenir mon coup d'un soir de l'intrus présent dans ma chambre, ledit intrus se rapprocha de moi en un battement de cil, me dévoilant son monstrueux visage... celui de mes cauchemars.

Je lâchais tout de suite un cri d'immense frayeur, vrillant les oreilles de mon amant d'un soir avant de bondir en arrière, complètement terrorisé.

Juan ou Antonio, ne comprenant pas ce qui m'avait poussé à crier ainsi, me regardait avec des yeux rond.

-qu'est ce qu'il y a? Tout va bien? Me demanda t'il, sa voix où perlait un accent latino encore enroué par le désir.

Il venait de se remettre de sa surprise et tentait de comprendre ce qui m'etait arrivé.

-là, là... fis-je en pointant mon doigt dans le vide à l'endroit exact où s'etait tenu la silhouette.

Juan ou Antonio suivit la trajectoire que lui indiquait mon doigt et afficha un air hébéter en y découvrant rien.

-je suis sensé voir quelques chose, demanda t'il en se grattant l'arrière de la tête.

Frustré et énèrvé face à son attitude et son air de nigaud, je le sortais de chez moi en lui balançant ses vêtements à la face... enfin, ceux que je lui avais retirer avant l'apparition de la silhouette. Il etait resté pantois devant ma porte sans avoir compris ce qui s'etait passé pendant que je lui claquais la porte au nez.

sur la voie qui mène à toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant