Chapitre 25

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Lorsque je revins dans le salon, c'était comme si un nouveau départ nous tendait les bras. La famille entière était réunie sur le divan. Même Agathe avait fait l'effort de descendre les escaliers et de stopper sa sieste pour écouter ce que Maxence avait eu à leurs dire. Les autre étaient ils au courant pour Pauline et Maxyne ? Avant que je pose discrètement la question à ma soeur, Tom, n'ayant pas sa langue dans sa poche, déclara gaiement :

" J'étais sûr que quelque chose se passait entre Elisa et Maxence, je le savais !! Par contre, je ne pensais pas que Pauline et Maxyne sortiraient ensemble.  Ça veut dire que Pauline est ma belle soeur et Maxence, mon beau frère et ça, c'est génial ! J'ai juste un conseil a vous donner.

- On t'écoutes, lançai-je perplexe !

- Evitez de vous suicider pour amour de la même manière que maman l'a fait s'il vous plait, se serait sympa.

Tom avait déclaré cette phrase sans gêne, sans peur, mais surtout, les mots avaient glisser comme glisse de l'eau sur les rochers d'une rivière. Cette phrase me fit l'effet d'une morsure mortelle dont le doute et la peur en étaient le poison. Il est vrai que je n'avais encore jamais réfléchis a cela. Si maman avait décidé de se suicider par fatigue et exaspération, qu'est ce qui prouvait que cet évènement tragique ne se reproduirait pas dans le futur. Voyant que je ne disais rien, Maxyne s'agenouilla auprès de Tom et lui promis :

- Personne n'ira nul part Tom. Tu n'as pas a t'inquiéter pour ça."

Je sortis prendre l'air suivie de Maxyne et Maxence. Je n'avais pas spécialement besoin de compagnie mais je ne pouvais pas refuser leurs aides. Assis par terre, ma sœur prit la parole en première :

" Tout va bien se passer Elisa, Tom n'a pas réfléchit avant de parler. Tu le connais, tu sais comment il est. Il ne pensait pas a mal. 

-Je sais. acquiesçai-je."

Elle finit par s'éloigner un peu plus loin, me laissant seule avec mon copain. 

" Ta vie est différente de celle de ta mère. Tu n'est pas obligé de prendre les mêmes décisions qu'elle. S'ils continuent d'harceler ta famille, on portera plainte et tout ira bien d'accord ?

- Et qu'est ce qu'on dira aux policiers ? Que l'on possède un médaillon magique et que quelqu'un nous harcèle pour le récupérer ?

- On trouvera bien une solution, j'en suis persuadé.

- Maxence, il nous FAUT une solution. Je ne veux pas et ne peux pas porter le médaillon magique. C'est trop de responsabilités. Vos vies sont mises en danger chaque jours, chaque instants que vous passez avec moi. Je ne veux pas que tu partes par ma faute. 

- Je te promet de trouver une solution rapidement Elisa. Mais avant ça, il faut que tu continues à le porter. Tu veux bien faire cet effort là l'espace d'un instant ? 

- Oui. acquiesçai-je

- Reste là un moment. Ordonna Maxence. Ne bouge pas, je reviens."

Sur ce Maxence s'éloigna, me laissant assise toute seule dans l'herbe. Je me relevais, avançais quelques mètres plus loin et pris place sur un vieux banc en bois. De ma nouvelle position, la forêt s'offrait à ma vue. Dire qu'il y a à peine deux jours je dormais sur ce sol dur et inconfortable ! Je fermais les yeux un instant, laissant mon esprit divaguer une seconde. Petit à petit, celui ci partit trop loin, me faisant gouter au fruit du sommeil. 

Quelque chose l'avait mit en colère. Fortement en colère. Il s'approchait dangereusement du manoir. Sa silhouette était éclairée par la lueur du clair de lune. Tom s'avait. Tom l'avait vu. Charles arrivait et avait soif de sang. Il criait vengeance. (Changement de plan) Un visage familier apparut soudainement. Un visage flou, parvenant a ses fins, usant ses dernières forces avant de se laisser emporter par la mort. (Ellipse de temps) Du soulagement et du bonheur m'envahirent avant de me réveiller, morte de trouille...

Les enfants au médaillon d'argentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant