Chapitre 27

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Ce matin, j'ouvre les yeux et fixe le plafond en maudissant d'avance cette journée. Quinze petites minutes plus tard, je me retrouve attablée devant une tasse de café fumante, les yeux dans le vague. Mais quelques petites secondes après, mon attention est captivé par Danail qui s'approche de moi, ses délicieux abdominaux mis en avant comme il ne porte pas de haut.

-Que me vaut l'honneur d'une si belle vu dès le matin? je souris malicieusement tandis qu'il s'approche de moi pour m'enlacer.

J'ai passé la nuit dans ses bras, dans sa chambre, au refuge de la meute. Selon Danail, cet endroit est plus sécurisé que mon appartement, car la meute entière s'y trouve, et personne, si ce n'est nous, n'en connaît la localisation. Je ne peux malheureusement le contredire, alors j'ai accepté de coucher ici.

Surtout que Danail a rangé sa chambre à mon attention.

Le loup soupire.

-Je n'ai plus rien à me mettre. se plaint-il.

Je fronce les sourcils.

-Comment ça se fait ?

-On a pas de machine à laver ici.

Comme c'est bête.

-Je te rends ton tee-shirt dès que j'aurais été m'habiller.

Il secoue la tête.

-Je veux que tu le portes pour aujourd'hui.

Je hausse un sourcil.

-Comme ça, tu penseras à moi durant ta journée de travail. il cligne d'un œil.

Je lève les yeux au ciel. Danail pose son menton sur mon épaule et fixe ma tasse de café d'un œil mauvais.

-Tu ne manges pas que ça, si ?

Je grimace sous son air grincheux.

-Figure-toi que si. D'ailleurs, je ne vais même pas prendre le temps de le finir. Il faut que j'aille m'habiller maintenant si je ne veux pas débarquer à l'hôpital seulement habillée de ton tee-shirt.

Je m'écarte de lui et me lève, délaissant mon café bien chaud. Je jette un coup d'œil vers Danail qui a l'air mécontent. Je m'approche de lui et lui frotte affectueusement la tête.

-Ne t'en fais pas, mon loup, je grignoterai quelque chose à ma pause de dix heure.

Il cligne des yeux, presque choqué.

Qu'est-ce qu'il lui arrive encore ?

-J'aime bien ce surnom. déclare-t-il finalement tandis que je réalise ce que je viens de dire. Mais tu sais quoi ? Je pense que ce serait encore plus irrésistible si tu me le dis en bulgare.

Cette fois, je manque de m'étrangler.

Moi ? Parler en bulgare ?

J'ai déjà du mal avec le français à certains moments.

Je secoue la tête et pars m'habiller. Et une vingtaine de minutes plus tard, je me retrouve sur le pas de la porte à essayer tant bien que mal de me débarrasser de Danail qui me supplie de ne pas y aller.

-Il faut que j'y aille. je soupire au loup qui reste figé contre la porte de sortie.

Danail grogne et secoue la tête de gauche à droite. Kaloyan s'approche alors de nous et vient à mon secours.

-Laisse-la partir, voyons. En faisant ça, tu ne vas faire que lui attirer des ennuis.

Le loup grogne de nouveau, refusant de bouger. Au tour de Kaloyan de soupirer.

Neslomimiyat VulkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant