La vie à l'université n'est jamais associée à la facilité. On y tombe amoureux, on vit nos premières déceptions, on subit des blessures, autant physiques que morales. Mais l'histoire devient encore plus compliquée quand on y mêle une guerre de clan...
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Felix est face au leader de ses sauveurs, plus tendu que jamais. Avant son départ, Jisung lui a lancé un regard désolé, preuve que cela ne sera peut-être pas une partie de plaisir. Il respire un bon coup, et ose parler le premier, malgré ce mauvais frisson qui parcourt son échine.
« Tu veux savoir quoi de moi ? » Demande-t-il en plongeant son regard dans le sien.
« Pas besoin de te fermer comme ça, je ne vais rien te faire. On m'a dit que tu étais une grande gueule ? »
« Rha celui-là ! Je vais lui en foutre une bien placée s'il continu à m'appeler comme ça ! » S'agace le plus jeune en faisant référence à Hyunjin.
« Ouais, mais il avait quand même raison sur ce point-là. » Rigole enfin Chan.
« Mais ... » Proteste-t-il.
« Bon, ce n'est pas le sujet de notre entretien. »
« Pourquoi veux-tu me voir seul ? »
« On va parler de ce qu'il s'est passé hier soir. C'est pour toi que je les ai fait partir. Tu veux parler de ton presque viol devant tout le monde ? Si tu veux je les rappelle. »
« Non ... Non c'est bon ... » S'avoue vaincu Felix.
« Bon, est-ce que tu connaissais ces gars ? S'il te plaît, ne me mens pas. »
« Non ... Je n'en connaissais aucun ... Ils avaient bien deux fois mon âge ... Il ne me semble pas les avoir vu dans la fac en plus de ça ... »
« Je vois. Tu dois faire référence à du personnel de l'école ... » Continu-t-il en évaluant la situation. « Ils ne t'ont rien dis ? »
« Pas à ce que je me rappelle. Je leur ai dit qu'ils étaient faibles de s'en prendre à moi à deux personnes. Et là, il m'a dit qu'il ne voulait pas prendre de risques. »
« Ah ! Ça tu ne l'avais pas dit à Hyunjin ! Ça change tout ! » S'exclame Chan en le faisant sursauter.
« Je n'ai aucun compte à lui rendre. » Ajoute le noiraud en faisant la moue.
« Ne dis pas ça, il t'apprécie beaucoup tu sais. »
« Non je ne sais pas, et puis je m'en fou. » Se renfrogne-t-il un peu plus.
« Si tu avais été un parfait inconnu, et s'il ne t'avait pas apprécié plus tôt dans la journée, je doute qu'il aurait mis la vie de son petit frère en danger, sachant qu'ils étaient que deux à se jeter dans la gueule du loup. »
« Ah mais je lui en suis très reconnaissant, ne t'en fais pas pour ça. Je ne suis pas fou, je lui dois la vie, à lui, et à son frère. »
« Bon, revenons à ce que tu m'as dit. S'il t'a dit ça, c'est que c'était planifié. Ils savaient que tu allais être secouru. » Reprend le leader de son sérieux.
