Fille des Étoiles - le Seigneur des Anneaux

Chapitre 2

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bonne lecture ;)

Dans sa chambre, Elemire était occupée à ranger ses affaires. Des coups discrets résonnèrent à la porte.

- Entrez.

Calion passa la tête par l'ouverture.

- Je ne te dérange pas ?

- Non. Entre. sourit-elle

- Pourquoi t'es tu proposée ? demanda-t-il abruptement

Elle se redressa étonnée.

- Je te demande pardon ?

- Tu aurais pu rester ici. Pourquoi vouloir les accompagner ?

- Comment as-tu su ?

- Lindir me l'a dit.

- Lindir a la langue bien pendue. grommela-t-elle

- Pourquoi ?

- Pourquoi les autres y vont ?

- Parce qu'on leur a demandé.

- C'est tout ? Est-ce là la seule raison qui les pousse à risquer leur vie ? Parce que quelqu'un de plus important qu'eux leur l'a demandé ?

- Non. Sûrement pas uniquement.

- Alors pourquoi devrais-je avoir d'autres raisons, moins bonnes que les leurs, de les accompagner ?

- Ce n'est pas ce que je veux dire.

- Alors explique moi.

- Pourquoi recherches-tu l'aventure ? Les Elfes d'ici sont connus pour être plutôt casaniers.

Elle le fixa longuement.

- Trouves-tu vraiment que je ressemble à qui que ce soit ici ?

- Je ne comprend pas.

- Je ne suis pas née à Fondcombe. Je ne suis que la pupille du seigneur Elrond. Je n'ai aucun lien de parenté avec lui.

- Tout les Elfes ont un lien de parenté plus ou moins lointain avec celui qui les dirige.

- Pas tous. Je n'ai jamais vraiment connu mes parents. Mon père s'était battu au côtés du seigneur Elrond pendant la Grande Guerre contre Sauron. C'est pour cela qu'il a accepté de m'élever. Mais il n'étais en aucun point relié à lui. Ma mère venait d'un clan lointain. Elle s'est enfui avec lui étant jeune.

- Un clan lointain... souffla l'Elfe

- Une forêt aux portes du plus grand royaume souterrain de la Terre de Milieu.

- Ta mère venait de Vert-Bois ? Je l'ignorai. Je pensais que Thranduil lui avait seulement accordé l'asile.

- Non. Je ne ressemble à personne ici. Vous êtes tous raffinés, bruns, pas très doués pour se battre honnêtement et plutôt casanier à en mourir.

- J'ignorai que tu t'ennuyais avec nous.

- Tu n'aurais pas pu le deviner.

- Non c'est vrai.

Des coups résonnèrent encore une fois et Arwen entra dans la chambre.

- Je vous laisse. la salua Calion

- Merci.

Arwen le salua et regarda son amie avec un petit sourire.

- Quoi ? demanda la blonde