Chapitre 29

1K 28 15
                                    

PDV FRED

Les enfants dormaient encore à point fermé. Après la soirée qu'ils avaient passé, je préféré les laisser se reposer au maximum. Je sentais que la suite des événements n'allaient pas être de tout repos. Je savais Fp colérique et violent, mais je n'aurais cru qui s'en prendrait à des adolescents, à ma fille et encore à sa propre fille. L'état dans lequel était arrivée Toni hier m'avait grandement attristé, et bien sûr, je ne pouvais pas laisser ces pauvres gosses à la rue avec un père devenu un grand psychopathe !

J'inspirai puis je pris une gorgée de mon café brûlant. Je réfléchissait à comment sortir de cette situation sans trop de dommages... et si jusqu'à maintenant, j'avais réussi à éviter une nouvelle guerre de gangs qui mettraient en péril ma famille, toutes les solutions envisageables 'e menaient qu'à ça. Comme si c'était inevitable, comme si ça devait se finir comme ça avait commencé. La boucle devait être bouclée, nous devions finir ce que nous avions commencé. Malgré tout, cette solution ne me plaisait guère, parce que nos enfants seraient impliqué, c'était une évidence et après avoir été témoin pendant toute ma jeunesse passée de la violence de ces affrontements, je redoutais les confrontations à venir et l'impact que ça aurait, non seulement sur mes enfants mais aussi sur Toni et Jughead.

T: Bonjour monsieur Andrews.

La voix de Toni me surprit mais je repris très vite contenance.

F: Bonjour ma grande, bien dormie ?

T: Non pas vraiment, mes blessures m'ont énormément fait souffrir durant toute la nuit, c'était atroce.

F: Les anti-douleurs que Cheryl t'a donnée n'ont pas fait effet ?

T: En vérité, je ne les ai pas prit. Je n'aime pas prendre ce genre de médicaments.

F: Ho, je vois.

T: Ne lui dites pas... s'il-vous-plaît... Sinon je suis bonne pour un tirage d'oreille et votre fille a une sacrée poigne !

Elle laissa échapper un petit rire et je la rejoins. Au fond, j'aimais bien cette gosse, et puis elle rendait heureuse ma fille, ça se sentait, surtout quand elles étaient ensemble.

F: Je t'en prie, installe-toi. Tu veux quelque chose à manger ?

T: Non... merci.

F: A boire alors ?

T: Non merci, je n'ai ni faim, ni soif.

F: Tu as vu ton état ? Avale au moins un verre de jus d'orange.

T: D'accord, si vous y tenez...

F: Et j'y tiens !

Je me leva et lui servit un verre entier de jus d'orange que je posa devant elle. Je vis que son regard se perdit dans le liquide orangé. Elle semblait troublée et je pensais que ce qui s'était passé la veille n'y était pas étranger.

F: Qu'est ce qui s'est passé, Toni ?

T: Tout est de ma faute monsieur Andrews... Tout...

F: Il me semble que je ne t'ai pas demandé qui était responsable mais ce qu'il s'était passé.

T: Mon père... Enfin, si je peux encore l'appeler ainsi... a prit mon téléphone... Il a réussi à craquer le code par je ne sais quel moyen et il a piégé Cheryl en se faisant passer pour moi. Il s'en est prit à elle parce que je n'ai pas su la repousser, j'ai cédé à la tentation et c'est elle qui en a encore payé le prix...

F: Parce que ton père n'acceptait pas votre relation ?

T: Elle est votre fille, il voyait ça d'un mauvais œil.

Always In My HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant