Chapitre 27

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Sometimes I start missing you crazy

Parfois, tu te mets à me manquer follement

Ain't nothing quite like you

Il n'y a rien de comparable à toi

Live like this keeps going and going

Un amour comme celui-là continue encore et encore

I cannot forget you

Je ne peux pas t'oublier

Missin' you crazy – Russs

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On était vraiment épuisé. Nous sommes rentrés chez Gabriel en essayant de faire le moins de bruit possible. En tout cas, j'ai essayé, contrairement à monsieur ne-connaît-pas-la-discrétion qui s'est cogné dans trois meubles en grognant à chaque fois. Et malheureusement, ça m'a rendu la tâche beaucoup plus dure car je ne devais pas rire. On a tout de même réussi à atteindre sa chambre sans que l'un de nous deux réveille un membre de sa famille. Encore heureux ! Allongé côte à côte dans son lit, j'hésite. Il est minuit, ce qui veut dire que c'est son anniversaire. J'ai son cadeau. Je ne suis juste plus très sûre de vouloir lui offrir. Je le sens bouger contre moi et peu de temps après, sa tête apparaît au-dessus de la mienne. Il se maintient de chaque côté de mon corps avec ses mains et me sonde du regard.

— A quoi tu penses, Anna ?

Je le fais ? Je le fais.

— Joyeux anniversaire ?

Oui. Ça sonnait terriblement comme une question. J'aurais pu le dire joyeusement, avec les sourire, en l'embrassant, mais non. Je lui ai posé une putain question.

— En effet... ricane-t-il.

— J'ai un cadeau pour toi, répondis-je au tac-o-tac, avant de me défiler.

Pour le coup, il paraît réellement surpris. Ça me rassure un peu, tout le monde aime les surprises, n'est-ce pas ? Alors je sors du lit et me dirige vers mon sac pour en ressortir le petit paquet qu'il contient. Je prends mon courage à deux mains, me retourne et lui tends la boîte. Il sourit comme un gosse le jour de Noël.

— Tu n'étais vraiment pas obligée Anna... m'assure-t-il.

— Ouvre-le avant de dire quoique ce soit, grimacé-je.

Je vois ses doigts déballer délicatement la boîte, ses yeux s'écarquiller sous la surprise du cadeau, mais c'est uniquement lorsque je vois son regard pétiller et sa main effleuré le pendentif en or en forme de médiator que je peux respirer de nouveau.

— Il est magnifique bébé.

J'ignore le bond que fais mon ventre à l'entente de ses mots pour venir l'embrasser.

— En revanche, continue-t-il, je suis épuiser...On peut dormir ?

Je rigole, l'embrasse une nouvelle fois et déclare.

— Tu devrais penser à régler tes problèmes de sommeil ! rigolé-je.

*

— On est heureux de t'accueillir ici Anna ! me déclare le père de Gabriel pendant le déjeuner.

Je lui souris, reconnaissante des efforts qu'ils ont fait quand ils ont su que je venais.

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