8. Tiu, sauve-moi.

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J'ai passé des heures à l'hopital. On m'a fait des tests, posé tout un tas de questions. Je ne sais pas décrire ce sentiment... une impression d'être en dehors de mon corps, de flotter. C'était comme si je n'avais point de contrôle sur ce dernier. Je voulais crier, je voulais pleurer mais je ne pouvais pas. Je ne dois pas me laisser abattre. 

Colen arriva quelques temps après aux urgences.  Il avait un air triste et était fou de rage. Avant de venir me voir, Colen resta un moment avec les policiers et médecins. Je le voyais depuis mon lit. Je sentais sa colère. Quand il entre dans la pièce il s'assoit sur la chaise et sans prononcer un mot il pose sa main sur la mienne. Il ne savait pas quoi dire. Moi non plus. J'avais d'ailleurs même pas la force d'ouvrir ma bouche, de parler, de faire quoi que ce soit. Des larmes coulent de ses yeux. Il essaye de les retenir mais sans succès. Ces mots qu'on n'arrivait pas à prononcer étaient prononcés par nos yeux et expressions. Je voulais sortir de cet hôpital même si j'avais pas la force pour le faire. Je voulais dormir pour un moment de silence pour oublier cette journée. Après des heures remplies de silence et fatigue. On s'endort, tous les deux.

Le lendemain a été un plus gros défi. Je devais affronter la réalité. Des journalistes, des paparazzi m'attendaient dehors. Avec le succès, ma vie est devenue plus publique et, les conséquences sont que tous les aspects de celle-ci sont publics. Tout ce que je fais est vu, commenté et jugé. Bien sûr que, je n'ai pas vu ou lu ce qu'ils ont dit sur moi. Je peux juste imaginer : "Il a du bien aimer" ou encore "Tout ça pour de la pub gratuite". Peut-être ce sont juste les voix dans ma tête qui disent cela... Mais tout de même. Personne ne comprend ce que je ressens.

MON DADDY 5 (1 SUR 2) (boy X boy)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant