Chapitre 11

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Aloïs : '' Comme on se retrouve. ''

(t/p) : '' Quel hasard. '' dis-je, plus gênée et stréssée que jamais.

Aloïs : '' Le hasard tu dis ? '' rétorqua-t-il, un grand sourire malicieux collé sur les lèvres.

En plus de ma toute nouvelle agoraphobie, voilà que je me retrouve collée avec la seule personne que je ne devais pas approcher. J'ai beau essayer de chercher Ciel du regard, je ne le trouve pas dans la foule de danseurs. Je commence vraiment à paniquer, mon souffle se fait de plus en plus rapide, et de plus en plus court.

Aloïs : '' Quelque chose ne vas pas ? ''

En prononçant ces mots, il avait dangeureusement rapproché son visage du miens.

(t/p) : '' N-Non non, t-tout vas bien. '' répondis-je en reculant mon visage

Aloïs : '' Tu es sûre ? Tu veux peut-être quelques chose à boire ? Tu peux aller te reposer dans une chambre si tu veux. ''

(t/p) : '' Non non non je vais bien, je vous remercie. ''

Aloïs : '' Si si j'insiste, en tant qu'hôte, je me dois de veiller au bien être de chacun de mes invités. ''

Je sens alors ses bras se resserrer légèrement mais fermement sur moi, et il m'emène à l'étage, hors de la grande salle.
Je ne vois toujours pas Ciel, ou même Sébastian, il sont où ?

Aloïs me traine jusque dans une grande chambre, toujours aucunes traces de Ciel ou Sébastian. Nous sommes désormais seuls.

Aloïs : '' Dis-moi (t/p), tu sembles compter au yeux de Phantomhive. Pourquoi ? ''

(t/p) : '' Pardon ? ''

Aloïs : '' Arrête de te moquer de moi, je ne te ferai rien. ''

(t/p) : '' Ça c'est vous qui le dites. ''

Aloïs : '' Je n'ai jamais dit que je ne te ferai rien après. Vois-tu, je ne suis pas vraiment en bons termes avec Phantomhive. Alors si je peux l'atteindre, même si ça implique de te blesser, je le ferai sans hésiter. ''

Il me montre enfin son vrai visage. Ciel avait raison, c'est vraiment un malade et il n'a pas l'air de s'en cacher, bien au contraire, il en joue pour me faire peur. Je n'aurais vraiment pas dû venir.

Trancy commence à s'approcher lentement de moi, me plaquant contre le lit et me bloquant entre ses deux bras. Il est si près que je peux sentir son souffle sur mon visage.
Qu'est-ce qu'il a en tête ? Il compte faire quoi ? Ciel et Sébastian ne se sont pas aperçus qu'on étaient partis ?

Soudainement, une bourrasque viens ouvrir violemment la fenêtre à côté de nous, et bouscule Trancy. C'est le moment pour partir. Je profite de cette ouverture pour pousser Aloïs devant moi, le faisant tomber, et m'enfuir.
Mais ce ne fut pas si simple.
Le comte empoigne ma cheville et la ramène vers lui d'un coup sec, me faisant tomber à mon tour. Profitant du retour de force, il vient se mettre au-dessus de moi, plaquer mes poignets pour m'imobiliser.

Heureusement, le raffut qu'à dû provoquer la courte lutte à alerté Ciel et Sébastian, ainsi que Claude. Nous sommes à présent seuls tout les cinq, Aloïs et moi toujours au sol.

(t/p) : '' Ciel ! ''

Ciel : '' Sébastian ! '' dit-il en enlevant son cache-oeil.

Aussitôt, les yeux de Sébastian brillent, et il se jette sur Aloïs.
Comme on devait s'y attendre, Claude barre la route à Sébastian, et les deux sont obligés de se battre... Avec des couverts... Des trucs de démons peut-être ? Ils sont partis dehors pour avoir plus d'espace.

Aloïs, qui ne m'avait toujours pas lâché, se relève, me forçant à me lever aussi. Ciel se tient encore à quelques pas de nous.

(t/p) : '' D-Désolée. ''

Ciel : '' Tsss ''

Aloïs : '' Alors (t/p), tu ne m'as pas répondu. ''

(t/p) : '' Je ne sais pas. ''

Aloïs : '' Aller, ne te moques pas de moi, dans tout les cas, je finirais par le savoir. Alors dis-le moi maintenant, et peut-être que je te laisserai tranquille. ''

(t/p) : '' Mais je ne sais pas. ''

Ciel : '' Arrête Trancy. Qu'est-ce que tu veux ? ''

Aloïs : '' Je veux juste savoir pourquoi elle semble compter pour toi, comme ça je pourrais me l'approprier. ''

Ciel : '' Elle ne représente rien pour moi. D'où tu tiens de telles idioties ? ''

Je ne sais pas si c'est à cause de la folie d'Aloïs, ou de ce que vient de dire Ciel, mais je frissonne à l'entente de ces mots.

Aloïs : '' Bah alors (t/n), tu ne te sens pas bien ? ''

(t/p) : '' La ferme ! ''

Aloïs : '' Tu te rebelles ? J'aime bien. ''

(t/p) : '' Lâchez-moi. ''

Ciel : '' Aloïs lâche-la ! ''

Soudain, il se relève, me relevant de force avec lui. Ses yeux brillaient comme s'il avait eu une idée... Une mauvaise idée.

Aloïs : '' Tu veux que je la lâche Ciel ? Pas de problème. ''

L'instant d'après, il me pousse par la fenêtre du premier étage, et je me sens tomber à toute vitesse.

L'anomalie [Ciel X Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant