Chapitre 17

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Lorsque je me réveille ce matin, je ne me rappelle pas avoir été en contact avec Connor.
Par contre je me rends vite compte que je suis en contact avec quelque chose d'autre, ou plutôt quelqu'un. Ciel.

Hier soir on s'était endormis tous les deux dans son lit, chacun de son côté. Et là, il se tient contre moi, encore endormi. Il a passé un bras par dessus mes épaules, qui vient se caler contre mon dos.

On est si proche l'un de l'autre que je peux sentir son souffle dans mon oreille. Il est régulier et très lent. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais d'un coup comme une sorte de réflexe, l'envie me prend de caler ma tête dans le creux de son cou.
Envie qui se voit satisfaite puisque d'un geste timide et hésitant je viens mettre ma tête contre lui. Maintenant, je sens son coeur battre à travers sa poitrine en plus de son souffle contre moi.

Mais je ne peux profiter longtemps de la sérénité qui me transportais, car le coeur de Ciel semble s'affoler un peu.
Je relève alors la tête et vois qu'il est réveillé.

(t/p) : '' Bonjour. ''

Ciel : '' B-Bonjour. ''

Quelques secondes plus tard, comme s'il savait qu'on était réveillé, Sebastian entre dans la pièce et tire les rideaux.

Sebastian : '' Jeune maître, mademoiselle (t/p), il est l'heure. ''

Sans échanger un mot, on se décolle l'un de l'autre et on se redresse, devant la mine amusée du majordome aux yeux rouges.

(t/p) : '' Je vais aller me préparer dans ma chambre. Je vous rejoins dans ton bureau comme d'habitude. ''

Ciel : '' Bien. ''

Je me lève alors du lit de Ciel et quitte la chambre, pour regagner la mienne. Je vais me changer et je me rends donc vers le bureau de Ciel.
Une fois entrée, je lui annonce que le scientifique ne m'est pas apparru cette nuit.

On s'est alors demandé ce qu'on allait faire, quand soudain une vitre se brisa dans le bureau, et on fut tous les deux projetés sur le sol, Sébastien devant nous près à l'assaut.

Deux étranges personnages se tenaient sur le bureau de Ciel. Un avec de longs cheveux rouges et.... Une tronçonneuse. Oui je ne rêve pas, et l'autre, un homme plus commun, avec des lunettes et des cheveux bruns plaqués et coiffés harmonieusement, se dresse devant nous avec un sécateur extensible... Ok... Pourquoi pas.

Les deux ne dégagent pas du tout la même aura, mais j'ai bien l'impression, vu leur entrée fracassante, qu'il ne nous veulent pas forcément que du bien.

L'homme aux cheveux rouges se jette sur Sébastian, mais contre toutes attentes, pas de façon hostile, tandis que l'autre remet ses lunettes en place.

??? : '' Sebastiaaaaan saluuuut ''

??? : '' Grell, un peu de tenue. ''

L'anomalie [Ciel X Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant