Assassin's Creed : Downfall

Prologue

Cette fois, on y est. Plus de sauvetage de dernière minute. Plus d'improvisation pour sauver la situation. Aujourd'hui est le jour où je vais mourir.

Je n'en suis pas à mon premier face-à-face avec la faucheuse. Il y a trois ans, une erreur d'inattention a failli me coûter la vie. Alors que je venais de découvrir le cadavre de mon « petit ami » – notre relation était sans aucun doute basée sur le mensonge mais l'affection que j'éprouvais pour lui était sincère – j'ai baissé ma garde ce qui m'a conduite à me vider de mon sang après m'être fait tirer dessus.

Il y a un an, ma fierté a manqué de causer ma perte. Je me suis lancée à la poursuite de mon ennemie sans attendre mon équipe pour couvrir mes arrières ni vérifier mon environnement. En conséquence de cette négligence, j'ai été capturée et livrée à la merci d'un scientifique aussi intelligent que dépourvu de morale afin qu'il puisse me torturer tout son soûl avant de me disséquer vivante.

Il y a six mois, mon imprudence m'a presque été fatale. Malgré ma connaissance de la dangerosité de mon adversaire, j'ai foncé tête baissée sans prendre le temps d'analyser la situation. J'ai agi comme si l'homme en face de moi était un ennemi ordinaire et non une machine à tuer responsable du massacre de trois des miens.

À chaque fois, je m'en suis sortie in extremis. D'aucuns diraient que je suis chanceuse d'échapper à une mort certaine à trois reprises. La chance n'y est pour rien dans mon histoire. Seul le destin compte. La mort m'a épargnée car elle m'attend ailleurs.

Aujourd'hui est le jour où je vais mourir. Non par devoir ou par amour ou par je ne sais quelle raison qui pousse une personne à se sacrifier.

Je vais mourir parce que je l'ai choisi.