Chapitre II :

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Le lendemain fut une journée actif, comme convenu Harry était arrivé, les cris de joies explosèrent dans la maison, surtout pour Ginny qui avait pris Harry dans les bras de la manière la plus naturelle au monde ce qui avait bien fait rire Ama qui elle était restée en arrière. Les jumeaux eux étaient partis de bonne heure pour leur magasin, Ama avait beau être là depuis un peu plus d'un mois, elle restait ébahie devant tout le cœur que les jumeaux mettaient au bénéfice de leur métier et cela la faisait grandement sourire.

— Alors Harry chéri tes B.U.S.E ? demanda Molly tirant Ama de ses pensées.

— J'ai eu sept B.U.S.E sur neuf et vous ? répondit Harry avec entrain à l'adresse de Ron et d'Ama.

— Sept aussi vieux, j'ai foiré la divination et l'histoire de la magie, répondit Ron avec un piètre sourire.

— Et toi Ama ?

— Neuf sur dix, je me suis ratée à l'histoire de la magie trop de dates, mais j'ai eu davantage de notes Optimal donc ça passe inaperçu, répondit Ama avec un haussement d'épaules.

— Tu as eu des notes Optimal ? s'exclama Ron.

— Oui, j'en ai six, deux Effort Exceptionnel et un Désolant, merci de m'écouter Ron, répondit Ama avec un sourire taquin.

— Ah tu m'en avais parlé ? fit-il gêné.

— Lorsque tu m'avais demandé oui.

— Bon, sinon tu as eu les Optimal en quelles matières ?! demanda Harry coupant court à la dispute qui approchait.

— Soin aux créatures magiques, divination, potions, botanique, sortilèges et métamorphose.

Loin d'elle l'idée de vouloir se pavaner, mais Ama devait admettre avoir réussi ces six épreuves avec brio. Elle avait même trouvé les épreuves assez faciles, contrairement à certains élèves qu'elle avait vu en pleurs après certaines d'entre elles. Les six matières où elle avait reçu la mention Optimal furent celles sur lesquelles elle avait eu le plus de facilités au cours des quelques mois passés, elle avait certes eu plus de mal à la pratique, devant emprunter baguette d'autrui, mais elle s'en était assez bien sortit. Sauf en histoire de la magie où elle avait confondu toutes les dates, elle préférait largement les cours d'histoire elfique ou les dates n'avaient aucune importance.

— Ce n'est pas tout ça mes enfants, mais il va falloir que nous allions acheter vos fournitures ! s'exclama Molly tenant une faible bourse de gallions.

A côté d'elle Ama avait trois bourses, jugeant que cela suffirait amplement, dans le pire des cas elle emprunterait les manuels des jumeaux au lieu de retourner faire un échange d'argent. Tous hochèrent la tête et se regroupèrent en un cercle, ayant tous l'âge pour transplaner, à l'exception de Ginny, ils n'avaient plus besoin de prendre la poudre de cheminette.

Après avoir crée une chaine, le groupe transplana au milieu d'une rue bondée. Le Chemin de Traverse. Ama suivit donc les sorciers dans les magasins, achetant ses manuels pour elle et une robe de sorcier neuve à Ginny. Ils ne s'attardèrent pas longtemps en ces lieux, surtout lorsqu'ils virent Malfoy au loin ils préférèrent quitter les magasins scolaires et marchèrent en direction d'une rue un peu moins bondée. Rue dans laquelle ils croisèrent Hermione.

— Harry ! s'écria-t-elle en le voyant avant de lui sauter au cou.

Ama n'entendit pas la réponse d'Harry, son regard avait été attiré par une boutique particulièrement flamboyante, affichant une statue au visage qu'Ama connaissait bien, elle s'approcha donc suivit de Ginny et toutes deux regardèrent les vitrines, captivées. La vitrine de gauche offrait une variété d'objets brillants, éclatants, clignotant et bondissant, tandis que celle de droite montrait une grande affiche avec écrit : "Vous avez peur de Vous-Savez-Qui ? Craignez plutôt POUSSE-RIKIKI, le constipateur magique qui vous prend aux tripes".

Ama se décida enfin à lever les yeux et regarder l'enseigne.

— Weasley farces pour sorciers facétieux, murmura-t-elle avec une certaine admiration.

— On rentre ! s'écria Ginny.

N'attendant pas de réponses les deux filles entrèrent et furent tout de suite bouche-bée devant le spectacle qui s'offraient à elle, des scies volaient dans la boutique, déchirant quelques affiches se réparant aussitôt, des multiples étagères portant des dizaines de boites, boites à flemme, oreille à rallonge.

Il y avait également des présentoirs à bonbons, représentant cette fameuse marque des Mangemorts, il était sûr qu'ils rendaient malades, des philtres d'amour et tant d'autres farces merveilleuses pour qu'Ama ne puisse toutes les dire !

— J'adore cet endroit ! s'écria-t-elle auprès de Ginny qui fouillait les étagères.

— Alors Mesdemoiselles ? Intéressée par les philtres d'amour petite sœur ? demanda Fred en arrivant près d'elle.

— On a cru que tu te débrouillais très bien avec Dean Thomas pourtant, fit remarquer George.

— La ferme vous deux, pesta Ginny malgré son large sourire.

— Houlà mais c'est qu'elle ne veut pas qu'on s'immisce dans sa vie privée ! plaisanta Fred.

— Fred, George ! Combien ça coute ça ? demanda alors Ron en leur montrant une boite à flemme.

— Cinq gallions, répondirent-ils naturellement.

— Et pour moi ? fit Ron.

— Cinq gallions...répondirent les jumeaux confus.

— Je suis votre frère !

Les jumeaux échangèrent un regard qui en disait long sur la réponse.

— Dix gallions ! répondirent-ils finalement avec une tête signifiant qu'ils n'étaient pas impressionnés.

Devant la tête déconfite de Ron,  Ama fut prises de tant de pitié qu'elle prit deux pièces d'or et les mit dans la main de Fred.

— Je paye pour lui, prends ça pour un merci Ron, dit-elle avant de s'éloigner pour continuer d'observer les produits en vente.

En regardant bien elle finit par décider de sortir bredouille, n'ayant pas trouvé son bonheur cette fois-ci. Elle avait longuement hésité à prendre un Rêve Eveillé pour ne pas comater durant toute la journée, mais, malgré sa totale confiance en les jumeaux, elle avait peur des dégâts que cela pourrait avoir sur elle et décida de ne pas en prendre.

— Alors rien trouvé ? demanda Fred en se glissant derrière elle.

— Non, j'ai bien pensé aux oreilles à rallonge, mais quelque chose me dit que ça ne me sera pas utile à Poudlard, répondit en lui souriant.

— Dumbledore est, malheureusement, aussi prévoyant que ma mère et à dû ensorceler les portes je confirme. Mais prends-en quand même une, on ne sait jamais, fit-il en lui tendant une boite.

Ama se laissa convaincre et lui tendit vingt gallions.

— Ca n'en vaut que dix, lui précisa-t-il.

— Y a un pourboire joli garçon, répondit-elle avec un clin d'œil avant d'aller retrouver Ginny qui avait acheté une boite à flemme.

Ginny lui offrit un grand sourire et toutes deux sortirent ravies de leurs achats et de la découverte de la boutique des jumeaux. Au moins passaient-elles encore du bon temps avant la rentrée et les mauvaises retrouvailles.

La Magie du Silence. Tome III : A la lisière de la guerre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant