ÉPISODE VI : LE RETOUR DU FOOTSHOT

🍋(1/2) Niko/Mauricio

Show them you're Mine

Mauricio avait beaucoup rit avec l’accumulation d’évènements dans le foot français. Tuchel soudainement mis à la porte par le PSG, puis il avait été appelé, il avait accepté après de longues heures de réflexions (il voulait à la fois reprendre une grosse équipe mais aussi continuer de bronzer à Monaco), et maintenant, l’heure tant attendue était arrivée. Ce n’est une surprise que pour les supporters, leurs joueurs, leurs directions, et probablement la majorité de leurs familles, mais Niko et lui sont en couple depuis déjà un bon moment (7-2). Donc forcément, un match PSG-ASM au Parc des Princes ? Une sacrée expérience pour leur couple, en fait, ils l’attendaient sûrement tous les deux, mais Poch n’aurait jamais avoué avoir attendu ce moment aussi longtemps. Il l’attendait sûrement plus que Niko parce qu’il est un ancien joueur de Paris. S’il devait décrire l’ambition de Niko par rapport à Monaco, il finirait par parler du Bayern, et pour le moment c’est hors de question, alors il dira juste que pour eux-deux, c’est trois points ou rien.

Le match est plutôt long sur la ligne de touche, parce que d’un côté il y a des joueurs expérimentés, et de l’autre des gamins à la recherche d’expérience, alors (et compte tenu des arbitres français…) beaucoup de cartons suivent lors de la rencontre. Mauricio n’est pas déçu du match, les 85 premières minutes sont tout à fait satisfaisantes, 2-1 pour le PSG, il reste tout de même plutôt déçu du but de l’un des gamins (Les corners. Toujours les corners.). Mais forcément, tout commence à dégénérer vers la fin du match, ce n’est pas la même ambiance que pour Marseille, mais les esprits s’échauffent toujours en fin de match. Jovetic s’embrouille avec Icardi, et Mauricio aurait envie de rentrer sur le terrain pour aller les frapper lui-même, mais le devoir l’appelle alors qu’il essaye de calmer Niko sur la ligne de touche, forcément c’est plus compliqué qu’on ne pourrait le croire… Il ne veut pas s’énerver contre lui à son tour, mais il ne peut pas non plus rester stoïque. Sa main sur le pectoral gauche de Niko, Mauricio ne sait pas ce qui le retient de l’embrasser, les caméras ? L’homophobie ambiante du stade ? La flamme intense de colère qui brûle dans les yeux de Niko ?

Mauricio est maintenant plutôt déçu du match qui finit sur un nul à cause d’un but sur (encore) corner par Disasi (les gamins. Toujours surveiller les gamins). Mais il est prêt à accepter que tout va bien quant au résultat, cependant il ne peut faire taire la sourde jalousie qui bat dans sa poitrine quand il voit le petit français (Quel est son nom ? Yen Bedder ? Il a oublié honnêtement) essayer de calmer son homme en le tenant dans ses bras. Comme s’il n’existait pas ! Lui ! Alors qu’il a spécifiquement rejoint la Ligue 1 pour lui ! Alors qu’il apprend cette putain de langue pour lui ! Il l’attend à la sortie de la conférence de presse, prêt à le ramener chez lui pour passer la nuit, Mauricio sent que ce n’est plus son cerveau qui parlera pour lui à un moment de la soirée.

“Est-ce que tu m’aimes ?” Sa bite parle sûrement pour lui à partir de là.

“Bien sûr, ta question n’a pas d’importance parce que tu le sais déjà.”

“Mais tu aimes ce français, Yen quelque chose…”

“Wissam ? C’est l’un de mes joueurs !”

“Et alors ?! Nous sommes en couple !”

“Oh mon dieu tu es tellement jaloux…”

Mauricio sait qu’il a raison, et pourtant, ça ne l’empêche pas de poser ses lèvres sur celles de Niko alors qu’il ne lui laisse pas beaucoup d’autres choix que de le porter jusqu’à son lit, n’hésitant pas plus que quelques secondes pour lui retirer ses vêtements, grimaçant légèrement en voyant l’écusson de la principauté sur l’une des parties du survêtement, il n’aime toujours pas savoir qu’un club croit se l’être approprié, alors qu’il n’appartient à personne (sauf lui).