XXIII • « Tu ressembles à un Kinder ! »

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Petite précision de vocabulaire pour ce chapitre : itoko en japonais signifie cousine !

Bonne lecture !

xKira.

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– Tu es prête ?, me demande Makoto, alors que nous attendons tous les deux les autres dans le hall de l'hôtel.


J'ai laissé Nash se reposer une heure de plus et je suis allée courir. Habituellement, je le fais la veille d'un match mais... C'est un jour bien trop important. Je me devais d'être en pleine forme. Je ne me suis évidement pas épuisée et...


– J'ai fait attention à ma cheville, ne t'en fais pas., souris-je.

– Pourquoi les passionnés de Basket se forcent-ils à jouer même en étant blessés ?, soupire-t-il en souriant, lassé.

– Parce qu'ils sont passionnés, comme tu viens de le dire., rigolé-je en lui faisant un clin d'œil, Et puis je ne peux pas ne pas jouer aujourd'hui.

– Alors gagne, et abîme-toi la cheville après ta vengeance, itoko.


Makoto touille son café, confortablement installé dans un des fauteuils du hall, alors que je regarde mes chaussures. J'ai eu le malheur de me tordre la cheville il y a une semaine en jouant avec mon équipe. J'ai évidement arrêté de m'entraîner sitôt l'accident arrivé, et Nash a veillé à ce que je me repose. Il savait que je n'allais pas abandonner ce match, abandonner tous les efforts que nous avions fait jusque là, alors le médecin m'a donné des médicaments. Aujourd'hui, je ne les prends plus, puisque cela pourrait être considéré comme du dopage, et j'ai de quoi tenir ma cheville pour le match. Il faut que je tienne.


– Ne force pas., me prévient Makoto en buvant sa tasse, Tu as quatre quart-temps alors...

– Ne t'en fais pas, j'ai ma stratégie.

– Une stratégie bien humiliante, itoko.


Je ris, et lui aussi.


– C'est l'hôpital qui se fout de la charité là !

– Je sais !, rit-il en me tirant la langue.


J'ai voulu, au début, demander à Makoto de rejoindre l'équipe, et je dois dire que cette idée me plaisait assez. Évidement il a refusé, d'abord parce qu'il ne voulait pas m'offrir une victoire illégitime à cause de sa pratique... Innovante dirons-nous, du Basket, et ensuite parce qu'il s'est proposé de superviser notre équipe en tant que coach, ou manager. Bandersnatch est une équipe étrangère, invitée au Japon pour jouer amicalement à un tout nouveau « tournoi » de Basket : Il nous fallait, de fait, un représentant. Dans un premier temps, pour nous faire connaître auprès de la Fédération Japonaise de Basket, mais aussi pour nous représenter lors de notre match. Un peu comme Kagetora Aida lors du match opposant Nash et Kagami. Makoto est donc devenu notre manager, et je dois dire que je suis réellement contente que ce soit lui. Je sais que Makoto est quelqu'un de très intelligent, il l'a toujours été, même enfant, mais sa capacité d'analyse dépasse celle du commun des mortels.


– Tu es presque aussi fort que moi en analyse, Mako' !, ris-je.

– Kira..., ricane-t-il de nouveau, Ne me cherches pas. Tu es moins performante que moi sur bien des terrains, dont celui-là !

Forgive Me | Kuroko no Basket - Last Game |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant