A la poursuite de mon rêve

Les Ombres dans les Bois

Deux ans plus tard...

Un groupe d'individus était en train d'avancer sur un chemin de terre sous un soleil brûlant. Cet attroupement se dirigeait vers le pays des rivières, connu pour son artisanat. Il s'y rendait pour signer un contrat d'échange de ressources entre eux et Konoha, le village caché des feuilles. Nous y retrouvons plusieurs ANBU dissimulaient dans la cime des arbres ainsi que des jonins plaçaient de sorte à encercler deux personnes. Il s'agissait de l'hokage et de sa fille.

Yuri sautait de joie. Pour la première fois de sa vie, elle voyageait hors de sa bourgade natale, elle ne l'avait jamais quitté. Son père l'avait amené avec lui, car tout le monde était occupé. Il avait d'abord pensé à la confier à l'un de ses ninjas, mais aucun des soldats disponibles n'était qualifié pour prendre soin d'une si jeune enfant. Alors il avait abandonné et l'avait emmené avec lui. À sept ans, elle était ravie, contemplait tout autour d'elle., mémorisant chaque bruit, chaque animal, chaque fleur qu'elle apercevait. Il fallait une journée de marche pour atteindre le village, mais elle s'en moquait, elle baignait dans l'allégresse. Habillée d'une salopette noire, d'un t-shirt mauve et de bottines, elle progressait au côté de son père, un gigantesque sourire aux lèvres.

Le troisième du nom devait avouer qu'il éprouvait une immense fierté pour sa fille. Ils avançaient, avec uniquement une pause à midi, depuis huit heures et pourtant, il ne l'avait pas entendu se plaindre une seule fois. Il constata à quel point elle avait grandi. Ses cheveux, qu'elle avait attachés en une haute queue-de-cheval, lui arrivaient au milieu du dos. Sous ce soleil, on remarquait encore plus les reflets violets qui se perdaient dans ses mèches brunes, aussi pourpres que ses yeux. C'était une belle petite demoiselle. Hiruzen détourna son regard d'elle et se reconcentra sur la route. Ils étaient parvenus à Kawa à la nuit tombée et leur chef les accueillit. Il les escorta à l'auberge où ils séjourneront ces deux prochaines nuits et les laissèrent en leur disant qu'ils se verraient demain à la réunion.

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Midi n'avait pas encore sonné lorsque la petite Yuri accompagnait de deux ninjas sortirent du gîte. Pour éviter de déranger son père, ils avaient décidé que la jeune fille visiterait le village pendant son rendez-vous. C'est ainsi qu'elle se retrouva à déambuler dans les rues de Kawa. Si le style de maison et des bâtiments ressemblaient beaucoup à Konoha, ce n'était pas pareil pour leur taille. Tout paraissait beaucoup plus modeste, des foyers à l'hôpital en passant par les commerces. Les moyens du village ne devaient pas être aussi élevés que pour Konoha, mais Yuri trouvait ça quand même charmant. Une des autres différences, le bruit. C'était normal d'entendre l'écho des outils qui s'entrechoquent, le son des fours qu'on allume, les coups de marteau sur le métal. L'odeur âcre du métal chauffé flottait dans l'air, mêlée aux épices des étals de marché qui s'étendaient sur la place du village. Yuri appréciait vraiment l'atmosphère qui se dégageait de cet endroit.

Lorsque midi arriva, la fillette demanda à ses accompagnants s'ils pouvaient aller quelque part pour manger, ce qu'ils acceptèrent évidemment. Ils se rendirent donc vers la place du village où ils avaient vu plusieurs petites restaurations. Tandis qu'ils se dirigeaient vers un bistrot de ramen, un jeune garçon à la chevelure étrangement verte comme un brocoli leur fonça dedans et tomba en renversant tout ce qu'il tenait dans les bras.

— Tu ne pourrais pas faire attention, gamin ! s'exclama l'un des ninjas de Konoha.

— Dé... Désolé monsieur ! répondit-il, rougi de honte en s'abaissant pour attraper ses affaires.

Yuri remarqua immédiatement l'embarras de l'enfant et s'agenouilla à ses côtés pour l'aider à rassembler ses affaires dispersées. Elle regroupa les feuilles qui se trouvaient devant elle en un tas et se releva pour les tendre au jeune garçon. Remarquant que ses mains étaient occupées, elle les plaça elle-même de façon à les bloquer sur la pile qu'il tenait et lui sourit.