Jeudi 12 Novembre

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Harry

Je suis assis dans mon canapé entrain de regarder une série que j'ai commencé hier soir, mais je n'arrive pas à me plonger dedans, complètement en colère contre Lucky. Ce matin il a encore pissé dans mon lit et alors que je dormais encore profondément, le réveil fut brutal, autant pour moi que pour Lucky que j'ai foutu sur le balcon depuis que je suis levé.

J'ai dû mettre mes draps à la machine à laver et quand je les ai défaits de mon lit j'ai remarqué que Lucky avait aussi fait sa crotte, j'ai vu rouge et je l'ai mis dehors en claquant la porte et fermant le rideau. J'ai mis la machine en route, avec mes draps et mes habits puis je suis passé sous la douche et je me suis jeté sur mon canapé encore en colère.

Je fixe l'écran où les images défilent mais je n'y prête guère attention, soufflant, les sourcils froncer pour essayer de me calmer. Insultant de tous les noms mon chat que j'entends de temps à autres miauler derrière la porte du balcon, mais je ne cède pas il mérite d'y rester pendant deux jours au moins.

Cependant, je sursaute quand quelqu'un vient tambouriner à ma porte, et quand je dis tambouriner j'ai peur que la porte cède sous les coups. Je fronce encore plus les sourcils me ruant vers la porte d'entrée en furie. Je l'ouvre à la volée, prêt à m'énerver mais quand je tombe dans ce regard bleuté, que je commence à connaitre par cœur, je fronce des sourcils, sous l'incompréhension.

- Louis ? Tout va bien ?
- Ça irait mieux si tu n'étais pas entrain d'inonder tout l'étage !

J'écarquille les yeux et mon regard tombe au sol où je patauge. Bordel. La machine à laver!

- PUTAIN !

Je cours vers ma salle de bain non sans glisser plusieurs fois dans le couloir pour aller voir l'étendue des dégâts. Et c'est pire que ce que je pensais, de l'eau sors de la porte de la machine inondant tout sur son passage et cela doit faire un moment que c'est comme ça au vu de l'eau qu'il y a dans la salle de bain.

Je me jette vers la machine et dans la panique appuie sur tous les boutons pour l'arrêter, mais voyant que cela ne fonctionne pas je finis par la débrancher du mur et elle s'arrête de tourner mais l'eau coulent encore à flot de la porte.

- Putain mais ce n'est pas vrai ! Quelle journée de merde !

Je mets des serviettes un peu partout autour de la machine pour essayer de réparer les dégâts mais cela ne sert à rien, les serviettes s'imbibent d'eau dès la seconde où je les pose par terre. Je commence à pleurer rageusement et finis par épuiser mon stock de serviette. Je m'assois contre le mur et plonge la tête dans mes genoux et ne retiens pas mes sanglots qui quittent la barrière de mes lèvres.

Quelques minutes passent et je finis par sentir un bras passer autour de mes épaules et une main se poser sur l'un de mes genoux. Je sors la tête d'entre mes genoux et croise le regard bleu azur de Louis.

- Je suis désolé, dis-je dans un sanglot
- Hé, ce n'est pas ta faute, ça arrive à tout le monde ce type de problème.

Il caresse mon dos en faisant des cercles et cela a le don de me détendre et de calmer mes sanglots. Louis s'assoit à mes côtés.

- Bon c'est sûr que j'aurais préféré que tu n'inondes pas mon appartement mais je ne vais pas t'en vouloir pour si peu, bon coup de serpillère et c'est oublié.

Je rigole légèrement et plonge mon regard dans le sien, et mon cœur s'emballe, me faisant comprendre qu'il lui plait. Ce regard me plait et la personne qui le possède encore plus. Je le dévore des yeux, ici dans ma salle de bain inondée, complètement trempé et je meurs d'envie de l'embrasser. Mon regard se pose sur ses lèvres, fines et rosées, entourées d'une légère barbe de trois jours.

La Mélodie Du Confinement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant