La Mélodie Du Confinement

Dimanche 22 Novembre

Harry

Les coups de reins de Louis deviennent secs et frénétiques, je hurle mon plaisir à en perdre haleine et ma voix. A chaque coup, il touche cette boule de nerfs qui me jette toujours plus loin dans le plaisir, toujours plus proche de ce gouffre orgasmique. J'ai du mal à me retenir de flancher, à quatre pattes sur le lit, je ne demande qu'à atteindre le septième ciel une énième fois.

- Louis, je t'en prie, fais-moi jouir.

J'entends sa respiration saccadée derrière moi, puis ses mains agrippent mes épaules et il me redresse me plaquant contre son torse, je passe une main autour de sa nuque pour l'embrasser dans un baiser humide et brouillon. Ne retenant pas mon plaisir, je tire sur ses mèches de cheveux à la base de son cou.
Une de ses mains vient enrouler mon sexe et commence des vas et viens autour de moi dans des gestes aussi brouillons que ses coups de reins toujours plus violents à mesure qu'il cherche désespérément l'atteinte de l'orgasme.

Je pleurniche dans ses bras me sentant proche de perdre la tête, je resserre ma poigne autour de lui et je suis, dans la seconde, frappé par cette vague de plaisir qui se repend en moi comme une vague de mer prise en pleine figure. Je cri de tout mon saoule se plaisir qui me consume et je sens Louis me suivre quand il se déverse en moi et qu'il vient mordre le creux de mon cou.

On s'écroule tous les deux sur le lit, tremblant de notre plaisir, on se sert l'un contre l'autre en s'embrassant doucement contrastant parfaitement avec l'adrénaline qui coule dans nos veines.

Doucement les coups de bassins de Louis ralentissent jusqu'à cesser complétement, il se retire de moi avec douceur et je lâche un râle quand je me sens vide mais je viens me coller à Louis, complétement satisfait de cette séance de sexe.

Je sens Louis bouger et essayer de se redresser, mais je le retiens par la taille en grognant de mécontentement.

- Bébé faut que j'aille pisser et prendre de quoi nous nettoyer, je ne veux pas m'endormir avec du sperme de partout.
- Hum mais je suis bien là, je ne veux pas bouger.
- Laisse-moi me lever et je viens à toi avec ce qu'il faut.
- Hum, d'accord.

Louis embrasse mes lèvres chastement et il se lève non sans chanceler encore sous l'effet de notre orgasme qui nous rend tout léger et tout mou. Je le regarde partir et me mets sur le dos, non sans grimacer quand mes fesses touchent la surface du lit. Il est sûr que demain je serais courbaturé.

Je papillonne des paupières quelques seconde pour désembrumer mon esprit des dernières traces de ces orgasmes toujours plus puissants les uns que les autres. Je tends la main pour récupérer mon téléphone sur la table de chevet et regarder l'heure, il est presque deux heures du matin. Je repose le téléphone quand Louis revient avec un gant de toilette humide dans les mains.

Il monte sur le lit et vient s'assoir à califourchon sur mon ventre, il m'embrasse doucement et commence à me nettoyer dans des gestes tendres et doux comme pour effacer les traces de ses gestes brusques pendant l'amour. Je souris, me sentant flottant et léger après cette journée de sexe et d'amour, mon corps et mon cœur sont tous les deux repus, se remettant doucement de cette overdose qu'ils viennent de subir tout deux, tout comme mon esprit qui reste à des milliers de kilomètre de la surface de la Terre.

Louis se recouche en se laissant tomber sur le côté et laissant tomber le gant de toilette quelque part, instinctivement je viens me coller à son corp chaud et humide. Je pose ma tête sur ses pectoraux, l'entourant de mon bras et caressant sa peau du bout des doigts.

Il rabat la couverture sur nos deux corps et je souffle de bonheur quand la chaleur nous englobe, les doigts de Louis viennent caresser mon bras et il dépose de temps à autre des baisers sur le haut de mon crâne.
Je me sens englober par le sommeil et dans un ultime effort je viens embrasser son torse tendrement, faisant frissonner sa peau à cet endroit.