17.

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Alors que je suis en train de remplir le lave-linge, parce que de temps en temps il faut quand même faire une lessive, Sébastien me surprend.

– Qu'est-ce que tu fous, mec ?

Comme il a élevé la voix, les autres arrivent rapidement.

– Qu'est-ce qu'y vous arrive ?

– Il est en train de sniffer nos caleçons.

Je ne peux pas vraiment réfuter la vérité, il vient de me surprendre alors que je respirais profondément l'un des sous-vêtements de mes potes.

– Ca t'excite ?

– Ouais, j'adore les odeurs de mâle.

– Tu fais ça souvent ?

– J'ai commencé avec les boxers de mon père. Et dès que je peux, je sniffe un calbut.

– C'est crade.

Trois mecs face à moi, j'ai vraiment l'impression d'être dans un tribunal. Je ne sais pas comment ils vont réagir, je comprends que ça les choque.

– C'est bon les mecs, y a pas de mal.

– Toi ça ne te gêne pas, Franck ?

– Non. Personnellement j'aime bien sniffer les petites culottes de mes copines. Ne me dites pas que vous ne l'avez jamais fait.

Maintenant que nous sommes proches, personne ne tenterait de mentir.

– C'est logique que Matthieu sniffe des caleçons, foutez-lui la paix.

– Ouais, t'as peut-être raison.

Comme souvent, nous finissons par aller sur le canapé pour une petite séance.

– Ca t'affole vraiment les odeurs de mâle ?

– A fond.

– T'es servi avec nous.

Je me contente de sourire.

– Tu renifles d'autres choses ?

– Le meilleur c'est de pouvoir foutre mon nez dans les couilles d'un mec. Je crois que c'est ce qu'il y a de plus agréable, niveau odeurs évidemment.

A la surprise générale, Sébastien écarte lentement les cuisses.

– Montre.

J'ai un instant d'hésitation. Il y a toujours cette crainte que ce soit un test et j'ai peur d'aller trop loin. Mais il attend, il est sérieux. Alors je me mets à genoux devant lui et j'y fourre mon nez.

– T'aimes ?

– Ca m'excite à fond.

– Parfait, ce n'est pas difficile de faire plaisir à notre hôte. Continue.

– T'es pas gêné ?

– Pas vraiment, j'aime qu'on apprécie mon service trois-pièces.

Bien sûr, les autres veulent aussi que je vienne les renifler. Et comme toujours entre mâles, la compétition n'est pas loin. Il faut que je dise qui a la meilleure odeur, qui sent de la manière la plus virile ! C'est débile et je ne vais pas répondre à cette question...

Confinement IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant