Le petit groupe avait quitté le lac pour retrouver Pettigrow. Ils l'avaient retrouvé rampant, tremblant de tous ses muscles, ayant à peine bougé de quelques centimètres. Avec Pettigrow sous la main, ils pouvaient innocenter Sirius. Plus besoin de le libérer, c'était comme si il l'était déjà. Au lieu de s'épuiser à le faire léviter, ils avaient désigné ce pauvre Buck pour le transporter sur son dos. Ça n'avait pas été chose aisée de le hisser là-haut, et Buck avait rechigné, indigné qu'on pose une telle raclure sur son splendide plumage, mais Rose l'avait calmé de quelques mots et de nombreuses caresses. Ils rentraient désormais tranquillement vers le château, bien que le temps pressait. Il ne fallait pas non plus qu'ils se fassent repérer par le professeur Rogue. Rose imaginait que c'était lui qui avait ramené Sirius au château pour le faire incinérer. Dommage pour lui, ils avaient la clé de sa cellule. Elle boitillait un peu, mais le cachait de son mieux, soutenu par Théodore. Un vent frais vint soulever leurs cheveux et gonfler leurs vêtements.
- Tu avais raison Hermione !, exulta Harry, les cheveux en bataille. Ce n'était pas mon père que j'ai vu, c'était moi ! C'est moi que j'ai vu faisant apparaître le patronus !
Rose eut un petit sourire en l'entendant si joyeux. Le ciel était dégagé et brillait de milles étoiles.
- Cette fois je savais que j'y arriverai parce que, je l'avais déjà fait ! Tu vois ce que je veux dire ?
- Non !, répondit Hermione, essoufflée.
- Le temps est complexe, n'est-ce pas, murmura Rose.
Ils arrivèrent au château dans un piteux état et décidèrent de déposer Pettigrow dans la cours. Il y avait un tas de choses auxquelles ils n'avaient pas pensé. Qu'allaient-ils faire de Buck ? Comment faire en sorte que l'on retrouve Pettigrow ?
- On devrait le laisser ici avec Pettigrow, fit platement Rose, le cerveau à court d'idée. Ils croiront peut-être même que c'est lui qui a attrapé Pettigrow et abandonneront sa condamnation.
- Ma pauvre Rose tu planes totalement, se dépita Harry. Mais laissons-le là...
- Qui plane maintenant hein ?
Les cloches sonnèrent, grondement léger, et Hermione leur agrippa le bras avec panique :
- Il faut rentrer !
Une nouvelle fois, et oui, ils coururent. À toute vitesse, Rose anéantissant les restes de sa cheville, et ouvrirent en un grand fracas les portes de l'infirmerie. Enfin, avant, ils manquèrent de rentrer dans Dumbledore, qui en sortait tout juste.
- Et bien ?, sembla-t-il s'enquérir.
- Vous devriez jeter un coup d'œil dans la cour. On a réussi, se vanta Rose.
- Réussi quoi ? , lança Dumbledore d'un ton qu'elle trouva offusquant. Bonne nuit, les salua-t-il de la main, je vais aller faire un tour dans la cour.
Rose roula des yeux en lui rendant son signe :
- Ouais c'est ça, cauchemarde bien le vieux.
Et ils entrèrent dans l'infirmerie. Pas totalement soulagés, encore un peu angoissés. Et si Sirius n'était pas innocenté ? Et bien Rose ferait un massacre. Ils aperçurent leur soi du passé disparaître et Ron se redressa dans son lit, ahuri. Ils étaient passé à ça du carillon ! Grossièrement, il les pointa du doigt :
- Comment êtes-vous arrivé là ? J'vous parlais vous étiez là et vous voilà ?!
- Mais qu'est-ce que tu racontes Ronny ?, le charria Rose en se jetant sur le premier lit venu.
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Rose Potter et le Prisonnier d'Azkaban
Fiksi PenggemarUne nouvelle année à Poudlard commence pour Rose Potter et son frère, et pas des moindres. Au programme : arithmancie et divination, dressage d'hippogriffes, découverte des épouvantards avec un mystérieux professeur... Mais aussi un dangereux meurtr...