Chapitre 19

566 66 35
                                    

Note: Bon, je ne sais absolument pas pourquoi ce chapitre est resté en brouillon depuis ce matin, donc désolée pour l'attente  -_-' Bonne lecture à tous !


10 mai 2041

7:57

Izuku pouvait discerner de la lumière à travers l'une des fenêtres de l'étage et cela le rassura sur l'état d'éveil de Bakugou. Il regarda la sonnette devant lui avant de la quitter des yeux pour ouvrir le portail de la cour pour rejoindre directement la porte d'entrée. Il y frappa trois fois, attendant que l'humain vienne lui ouvrir. Il l'avait prévenu de l'heure de son arrivée, aussi devait-il l'attendre, bien qu'il ait trois minutes d'avance sur l'heure annoncée.

Il entendit tout d'abord un aboiement avant que des pas correspondant à un humain ne résonnent dans les escaliers. Il fut surpris de n'entendre aucun juron, pourtant cela montrait bien que Bakugou attendait sa visite. Il se permit un sourire, qu'il fit disparaître dès qu'il entendit le loquet de la serrure.

— Pile à l'heure, hein ? Ça ne devrait même pas m'étonner...

Il aurait pu lui faire la remarque qu'il était en avance mais il s'abstint. Izuku remarqua aussitôt son degré de nudité, Bakugou n'ayant pris la peine que d'enfiler un pantalon avant de venir ouvrir la porte. Il remarqua l'absence des deux alliances autour de son cou avant de s'attarder sur son ventre.

Son système lança automatiquement une analyse pour comparer son état physique à celui de six mois auparavant. Le ventre de buveur qui était en train de naître auparavant avait définitivement disparu, ne laissant qu'un ventre plat et des muscles abdominaux visibles. Bakugou avait manifestement diminué sa consommation d'alcool, ce qui ne pouvait qu'être bénéfique pour sa santé.

— Quand t'auras fini de me reluquer, tu pourras peut-être rentrer !

Izuku sentit sa LED virer au jaune, avant de lever les yeux vers le visage de Bakugou. Une partie de lui voulait contredire ses paroles à tout prix, l'autre n'en trouvait pourtant pas l'intérêt. Ce fut cette dernière qui l'emporta.

— Je constate que tu bois moins d'alcool qu'il y a six mois. Tu as le temps de faire du sport après le travail ?

— Disons que j'avais le temps, avant que les premiers androïdes ne commencent à disparaître...

Considérant le sujet comme étant clos, Bakugou se décala pour laisser rentrer Izuku, avant de retourner à l'étage pour finir de s'habiller.

— Nous devons être au centre commercial dans une demi-heure ! le prévint Izuku avant qu'il ne disparaisse de son champ de vision.

— Je sais !

Il se contenta de sourire avant de rejoindre le salon en attendant qu'il finisse de se préparer pour leur départ. Il entendit un bruit de griffes sur le sol et tourna la tête vers le couloir au moment où Mochi fit son apparition. Le berger australien commença à remuer la queue lorsqu'Izuku l'appela et il s'approcha de lui jusqu'à pouvoir poser ses deux pattes avant sur ses jambes.

— Tu es un bon chien, Mochi !

Il avait beau avoir encore un peu de mal avec les émotions qui allaient de paire avec la déviance, il s'habituait complètement à son amour irrationnel envers les animaux. Avant même de dévier, il s'était enquis de l'état de Mochi et Queen, mais depuis qu'il vivait avec Mahoro et Katsuma, il semblait qu'il aimait d'autant plus les deux animaux qui étaient le sujet de conversation qui revenait le plus chez les enfants.

Il entreprit de donner au chien autant d'affection qu'il souhaitait mais ne put s'empêcher de se demander où se trouvait Queen. Au vue de l'heure, elle était probablement toujours en train de dormir, possiblement dans le lit de Bakugou. Après réflexion, le sacré de Birmanie devait être la raison pour laquelle l'humain mettait autant de temps à redescendre alors qu'il n'avait vraisemblablement qu'une chemise à enfiler. Poussé par la curiosité, il augmenta la capacité de ses capteurs audios pour savoir ce qui se passait à l'étage. Lorsqu'il put percevoir des ronronnements, il se permit un sourire, n'ayant pas besoin d'en entendre davantage. Il aurait probablement payé cher pour voir Bakugou affectif avec un autre être vivant mais il jugea que le moment était mal choisi pour aller l'épier. Il avait tout le temps pour être témoin de ce genre de comportement de son partenaire.

Comment devenir humainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant