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Nous voilà arrivés à Canne. Il fait chaud, il fait beau. J'adorais venir ici avec Ilyan pendant l'été, mais là nous sommes dans un autre contexte.



— On fais un tour ?

— Je vais rester me reposer ici, je suis trop fatiguée. Mais vas y toi.

— C'est bon je vais rester avec toi dit-il en faisant demi tour.

— Ilyan arrêtes, je sais qu'il y a tous tes cousins ici, vas t'amuser un peu avec eux, moi je vais dormir.

— T'es sure ?

— Oui, vas y.



Ilyan sourit et me fait un bisou sur la joue avant de sortir. On ne va pas rester collés tout le temps non plus. J'ai attaché mes cheveux pus je me suis couchée, ça fait des jours que ma fatigue s'accumulait, finalement vendredi j'ai passé la journée à travailler, un peu comme tous les jours en ce moment.

C'est en quelques minutes seulement que je me suis endormie.

Au réveil, Ilyan était là, en train de pianoter sur son ordinateur, il est certainement en train de travailler. Moi j'avais besoin de prendre l'air.
Je me suis levée pour me débarbouiller dans la salle de bain. Je prend un veste et sort de la chambre.


— Où est-ce que tu vas ?

— Prendre l'air.


Je descend les escaliers de l'hôtel, une fois dehors, l'air frais m'a fait du bien.


— Tu vas où à cette heure ci ?


À ma droite se tenait Issam, contre le mur, une cigarette à la main.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— C'est le mariage de mon cousin je te rappelle

— Ah oui c'est vrais. Je prend un peu l'air.

— On fait un tour ?

— Pourquoi pas ?



Issam éteint sa cigarette et nous continuons de marcher.


— Tu as eut de nouveau clients ?

— Tellement que je suis débordée.

— Je sais pourquoi tu restes toujours aussi occupée.

— Pourquoi ? Demandai-je curieuse

— Tu ne veux pas y penser. Au braquage.

— C'est n'importe quoi

— C'est la vérité. Lorsqu'on est triste, onoccupe son esprit.

— Mais je suis simplement débordée, je n'essaie pas de m'occuper l'esprit.

— Tu pourrais te retrouver seule dans cette maison à nouveau ? Ou même dans ta gallerie ?




Je réfléchis, et effectivement, je ne le pourrais pas. Mais il a tord, ce n'est pas un braquage qui va me traumatiser. Certes, c'était violent, mais pas au point d'être traumatisant.



Amour et ScandaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant