Les mots sont puissants. Je m'en suis rendu compte où j'ai cessé d'oser les employer. D'en employer certains. Parce que les utiliser, ça revenait à accepter des évidences qui me paraissaient inconcevables. Et que ces vérités, j'ai appris que le temps ne nous aidait pas à les admettre. Parce que j'ai rencontré des gens qui m'ont montré qu'eux-même refusaient de qualifier des faits avec. Parce qu'autant j'avais du mal à poser certains termes, autant lui refusait net d'en entendre parler. Et c'est peut-être ça qui a causé notre perte. « Si tu devais nommer ta propre histoire, quel serait son titre ? - Elle ne mérite pas d'en avoir un. - Bien sûr qu'elle mérite d'en avoir un. Toute histoire mérite un titre. Surtout la tienne. »
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