CHAPITRE 17: La Détresse d'un Homme.

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PDV Reader

Le voyage à bord du Noahtic s'est finit par la mort du comte qui est tombé du navire.
William fût l'agréable rencontre de Monsieur Holmes, un détective dans Londres.
Depuis ce jour, Louis est différent, je peux ressentir de la peur et une envie meurtrière envers ce Holmes.
Je fais de mon mieux pour l'aider, mais il s'inquiète pour son frère ce qui est normal en soi.

Aujourd'hui, William est en ville, je suppose que c'est pour trouver une autre personne a venger ou je ne sais quoi. J'avais encore du mal à me faire l'idée que mon quotidien va se baser sur le meurtre de nobles ou de personnes néfastes à la population.
J'étais dans ma chambre, j'écrivais quelques pensées qui me traversaient l'esprit, parfois j'écrivais une histoire. La nuit j'écris mes cauchemars pour mieux les comprendre, ça ne m'aide pas à trouver le sommeil mais ça m'occupe l'esprit.
L'écriture m'aidait à contenir mes émotions ou à exprimer ce que je veux.
Quelqu'un toqua à la porte et l'ouvrit.

Louis: - Tiens, je t'ai fais un peu de thé. Je me suis dis que ça te ferais du bien. Dit-il en me posant la tasse sur mon bureau.

(t/p): - Merci Louis. Dis-je en lui souriant. Restes ici si tu veux.

Louis: - Oh hé bien si c'est gentiment demandé, que fais-tu ? Dit-il en se penchant vers ma feuille.

(t/p): - Hé ! Non, regardes pas. Dis-je en rougissant et en cachant la feuille.

Louis: - Tu peux me montrer ce que tu écris, pourquoi tu caches cette feuille, tu caches des choses ?! Dit-il en essayant de me voler la feuille des mains.

(t/p): - Louis ! C'est personnel arrêtes ! Hurlai-je rouge de honte.

Il me regardait comme si j'étais une étrangère, je lui renvoya le regard.
Il ne répondit même pas et se retourna vers la porte.

(t/p): - Hé Louis ! Mais non, tu pars pas ! Dis-je en m'interposant entre lui et la porte.

Louis: - Si, tu me proposes de rester mais dès que je m'intéresse à ce que tu fais là ce n'est pas possible. Dit-il en posant sa main sur la poignée.

(t/p): - Mais je vais pas te faire lire mes poèmes ! Dis-je en rougissant.

Louis: - Et pourquoi pas ? Tu sais, j'en ai lu des milliers de poèmes, je peux te donner mon avis. Dit-il en s'approchant de moi.

(t/p): - Louis, tu sais que je suis devant toi ! Arrêtes d'avancer ! Hurlai-je.

Louis: - Tu sais que je suis chez moi aussi. Dit-il sèchement.

Je venais de me prendre une gifle monumentale. Depuis que son frère prend plus de risques pour défier Holmes, il est devenu renfermé, froid, distant et méfiant envers tout le monde.
Je lui ouvris la porte, il sortit de ma chambre et moi je retourna à mon bureau.
J'étais furieuse et blessée par son comportement, il fallait que je parle à William avant que Louis fasse quelque chose qu'il va regretter.
Je tapa du poing mon bureau, j'avais une petite voix dans ma tête qui me disait "Suis le, tu sais qu'il a besoin de toi". Elle n'avait pas tord, le nombre de fois où lui a été là pour moi, je pourrais faire l'effort d'être là pour lui.
Je m'assis sur mon fauteuil et écrivis.

Après avoir écris quelques lignes, j'alla au jardin cueillir une rose.
Je prépara une tasse de thé, le manoir était calme, si calme qu'une atmosphère pesante si est installée.
Je monta les escaliers et alla devant la porte de la chambre de Louis, je toqua.

Louis: - Qui est-ce ?

(t/p): - Louis, c'est moi (t/p), je peux rentrer ? Demandai-je doucement.

Louis: - Non, laisses moi je travaille. Dit-il sèchement.

(t/p): - Louis, je sais que tu ne travailles pas. Ouvres-moi. Dis-je la gorge nouée.

Louis: - Non.

(t/p): Je posa le plateau sur le meuble à côté de moi et m'assis contre sa porte - Tu te souviens de ta promesse ? Moi je m'en souviens bien et saches que c'est pareil pour toi. Je ne te laisserai pas, je sais que tu t'inquiètes et que quelque chose te tracasses, tu ne peux pas le nier. Tu as été toujours là pour moi, je veux faire pareil pour toi. Laisses moi t'aider, s'il te plaît, ne te laisses pas consumer par tes émotions et ne nous laisses pas moi, et William.

J'étais vraiment blessée par sa détresse et sa distance.
Je pouvais rester des heures si il le fallait, je pourrais même passer la nuit à attendre que sa porte s'ouvre.
Je glissa une feuille sous sa porte en espérant qu'il la remarque et qu'il m'ouvre.

Quelques minutes passèrent.

Des bruits de pas s'approchèrent de la porte, je me releva et repris le plateau que j'avais préparé.
La porte s'ouvra, je baissa la tête en signe de pardon.

(t/p): - Je t'ai préparé du thé. Dis-je à voix basse.

Louis prit mon plateau, alla le poser sur son bureau et revînt vers moi.
J'eus à peine le temps de relever la tête que ses bras m'entouraient, je fus surprise mais lui rendis.

Louis: - C'est un magnifique poème que tu m'as écris, merci. Murmurât-il.

(t/p): - Tiens, je veux qu'en observant cette rose tu te souviennes de notre promesse. Dis-je en lui tendant la fleur.

Louis: - Merci d'être là pour moi. Dit-il en souriant gentiment.

(t/p): - C'est normal, tu ne peux pas affronter tes émotions et tes tracas seul parfois. Un peu de compagnie aide toujours. Et tu n'as pas à t'en faire pour ton frère, je suis sûre que ce Holmes n'est qu'un jeu à ses yeux, certes Holmes a impressionné ton frère mais je suis sûre qu'il sait ce qu'il fait. Et puis, je suis là moi, tu le sais. Dis-je en regardant mes pieds par timidité.

Louis
: - Ta capacité à me cerner m'impressionnera toujours, c'est sûr. Ri a-t-il.

(t/p): - Ne me refais plus ça. Dis-je en lui prenant la main.

Louis: - Ne te referai plus ça. Dit-il en plaçant son autre main au dessus de la mienne.

Je souriais, il savait qu'il n'avait pas besoin de me parler pour que je connaisse ses inquiétudes. Juste un regard suffisait pour que je le comprenne.
Et il savait que j'étais très empathique envers lui, donc que sa détresse était aussi la mienne.
C'est ce qu'il me fascinait chez lui, je pouvais le comprendre sans lui parler.
Il observait ma main et passa ses doigts sur mon avant-bras comme la première fois à la bibliothèque.

Louis: - Je ne t'avais jamais dis que tu as la peau douce ?

(t/p): Je ria nerveusement et répondis - Non tu ne me l'as jamais dis.

Louis: - Ta peau me fait penser aux pétales des roses. Dit-il en plongeant son regard dans le miens.

(t/p): - Voyons ne dis pas de bêtises. Dis-je en riant.

Louis: - Pourtant c'est vrai. Dit-il sérieusement.

Je m'arrêta de rire et vis dans son regard la sincérité de ses paroles. Il pensait vraiment ce qu'il disait, mes joues devinrent rouges. Parfois, il sait être romantique..

Lien d'un CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant