CHAPITRE 6: Mémoire et Liberté.

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PDV Louis James Moriarty

Nous avions parlé toute la nuit, je pouvais apercevoir le soleil se lever doucement. Quelques rayons de lumière vinrent illuminer les yeux (c/y) de (t/p), je ne remarquera plus la peur et le stress chez elle. Elle était enfin à l'aise, ça sera plus pratique de la soigner comme ça.
Aujourd'hui j'irai faire quelques recherches sur les (t/n), qui sont-ils et pourquoi est-elle devenue une noble.
Je lui ramènerai quelques livres comme ça elle ne s'ennuiera pas.

Louis: - Ma chère (t/p), je suis ravi d'avoir pu passer du temps avec toi. La bibliothèque m'attend, j'ai des recherches à faire.....je ne pu continuer qu'elle m'interrompis.

(t/p): - Je viens avec vous ! S'exclama-t-elle

Louis: - J'aurai bien aimé, or, William James Moriarty, mon frère doit t'ausculter. Je te rappelles que tu as subis un choc violent et que nous avons pas encore fabriqué ton remède contre tes crises. Mais si tu veux lire, tu n'as qu'à aller dans ma bibliothèque et piocher les bouquins de ton choix ! En attendant tu devrais manger un peu. Dis-je en souriant avant de fermer la porte derrière moi.

PDV (t/p)

Il est parti.
Je sortis de la chambre et chercha la cuisine, ce manoir est énorme !
En même temps que je cherchai la cuisine je faisais du repérage, histoire de me familiariser avec le lieu. "C'est tellement mieux que chez moi, si seulement je pouvais y rester" pensai-je. Soudain, une voix me sortit de mes pensées.

(???): - Madame (t/n), vous vous êtes perdue ?

Je me retourna et vis le frère de Louis, William James Moriarty.

(t/p): - Oh euh je suis désolée je cherche la cuisine. Dis-je gênée.

William: - Venez suivez moi, je vais vous faire visiter les lieux. Dit-il en me tendant sa main.

Je pris sa main et le suiva dans sa visite. Le manoir avait 2 étages, l'un destiné aux chambres et à des petits salons et l'autre destiné aux travaux des Moriarty, dans ce même étage se trouvais la fameuse bibliothèque que Louis m'avait parlé. Elle était immense, tant de culture regroupée dans une pièce. "C'est impressionnant, les Moriarty doivent être des hommes vraiment cultivés" pensai-je époustouflée par la grandeur des étagères et par la quantité de livres.

William: - Cette bibliothèque est le lieu favori de mon frère, c'est ici que vous le trouverez si vous le cherchez. Et moi, vous me trouverez souvent dans le salon juste en face. À côté, il y a le bureau d'Albert, mon autre frère.

(t/p): - Monsieur Moriarty, j'ai une question.

William: - Vous pouvez m'appeler Monsieur William ou juste William, cela ne me dérange pas. Dites moi tout.

(t/p): - Je vais rester ici combien de temps ?

William: - Normalement, jusqu'à votre guérison. Après, libre à vous de faire ce que vous voulez, mais je doute que vous vouliez retourner chez vous. Dit-il d'un ton glacial.

"Comment sait-il ?!" j'étais entièrement figée et choquée par ce qu'il venait de se produire.

William: - A voir comment vous réagissez j'ai dis juste. Vous êtes sûrement entrain de vous demander "comment il a su ?". Hé bien, ma chère j'ai fais des recherches sur vous afin de vous connaître un peu mieux.

J'étais bouche bée, je me sentais mise à nue. Comme si mon heure était venue. J'étais figée de la tête aux pieds, figée dans cette sensation de malaise.

William: - De plus, bravo pour hier soir. Nous vous avions pas du tout entendu vous évader de votre chambre. Il ne put finir sa phrase que je l'interrompis.

(t/p): - Que me voulez vous ? Voulez vous réellement me soigner ou vous servir de moi ? Dites-moi tout. Dis-je sèchement.

William: - Allons, ne dites pas ça. Nous ne voulons pas vous utiliser. Nous voulons vous aider. Je connais votre passé, accusée d'assassinat par votre famille, recueillie par son parrain et sa femme. Depuis ses événements tragiques, votre vie est un cauchemar n'est ce pas ?

(t/p): - Oui, c'est vrai. Dis-je froidement.

William: - Laissez moi vous aider. Rejoignez nous et vous retrouverez votre liberté.

La liberté, j'en rêvais. "Il me l'apporte sur un plateau d'argent mais à quel prix ?"

(t/p): - Quand vous dites "Rejoignez nous" vous insinuez quoi ? Dis-je perplexe.

William: - Je veux que vous nous aidez à changer notre société.

(t/p): - En quoi suis-je spéciale ?

William: - Votre intelligence et votre curiosité sont des atouts précieux. De plus, vous avez côtoyée deux classes sociales bien différentes, vous avez une vision des choses bien plus intéressante que la plus part des gens ici. Votre discrétion est aussi un bon atout. En plus, de votre haine pour la noblesse de votre famille. Tout m'intéresse chez vous, ma chère.

(t/p): - Et vous dites qu'en vous rejoignant je trouvais la liberté ?

William: - Vous trouverez bien plus que la liberté. Je vous laisse jusqu'à ce soir pour y réfléchir en attendant suivez moi.

Les Moriarty sont des hommes vraiment intelligents. William possède ce don de capter l'attention et de l'absorber. C'était donc lui, celui que certains appelait "Bienfaiteur", il cherche des personnes au passé ténébreux et leur offre ce qu'ils souhaitent le plus au monde.
Je resta sur ses dernières pensées et suiva William.

Nous arrivâmes à ma chambre.

William: - Asseyez-vous ici. Je vais m'occuper de votre blessure au crâne. Dit-il en tirant une chaise pour que je puisse m'asseoir.

Il enleva mon bandage, prit un coton qu'il imbiba d'alcool et tapota délicatement sur ma blessure. Le contact de l'alcool sur ma plaie me fit serrer les dents.
Il laissa un peu aérer et chercha un nouveau bandage dans une petite trousse de soin posée sur la table.
Suite à cela, il décida d'appliquer doucement le nouveau bandage sur ma tête. Je grimaçais, j'avais toujours un peu mal.

William: - Maintenant, je dois vous ausculter.

Il fit de multiple tests sur ma vision, regarda ma gorge, testa mes réflexes, pris mon pouls et divers choses.

William: - Bien, j'ai finis de vous ausculter. Vous avez l'air en forme depuis hier, c'est une très bonne chose. Bon, je vais devoir vous laisser là, j'ai des papiers à remplir. Dit-il en me laissant seule dans la chambre.

Je pris l'initiative d'aller jeter un coup d'il à la bibliothèque du manoir.

Eclipse d'une heure

J'étais plongée dans livre qui parlait des maladies du cur. Je m'étais souvenue du conseil que Louis m'avait donné. Il n'avait pas tord c'est très intéressant de comprendre ses symptômes etc.

(???): - Je vois que je ne suis pas le seul à apprécier cet endroit.

Cette voix, je la reconnais....



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