CHAPITRE 15: Noahtic.

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PDV Reader

Quelqu'un toqua à la porte, je sursauta, j'étais encore dans mon bain. J'enfila une serviette et alla voir qui venait toquer.

(t/p): - Que puis-je pour vous ? Dis-je sans me soucier de la personne en face de moi.

Louis: - Mais (t/p) ! Qu'est-ce que tu fais en serviette ?! Fermes la porte ! Hurla-t-il

(t/p): - Louis ! Mais toi qu'est-ce que tu fais là ?! Dis-je en me cachant derrière la porte.

Louis: - Je venais voir comment ça allait, je pouvais pas savoir que tu étais encore dans ton bain ! Dit-il paniqué.

(t/p)
: - Mais pars ! Restes pas devant ma porte comme ça ! Hurlai-je.

J'entendis ses pas s'éloigner, je claqua la porte. J'étais gênée, "Louis vient de me voir en serviette, mon dieu" pensai-je toute rouge de honte.
Je pris mes vêtements de ma valise, je sortis une robe bleu marine à manche longues légèrement transparentes, dessinée par des fils d'or. Je brossa mes cheveux et ne les attacha pas.
J'étais complétement déboussolée par ce qu'il s'était passé, je sortis de ma chambre sans faire attention à la personne qui était devant moi. Je fonça la tête la première et tomba sur la personne en question. C'était William, je venais tomber sur lui, la position dans laquelle je suis tomber sur lui me fit rougir de honte, j'avais décidément pas de chance.

William
: - (t/p) fais attention quand tu sors de ta chambre. Dit-il en se relevant.

(t/p): - Mais vous ! Vous avez quoi à tous venir devant ma porte ?! M'exclamai-je.

William: - Je sortais visiter le bateau, pour traverser le couloir je dois passer devant ta porte. Dit-il en m'aidant à me relever.

Je regarda le couloir et constata qu'il avait raison.

(t/p): - Ah pardon alors, excuses-moi. Dis-je gênée.

William: - Ce n'est rien, tu as une belle robe pour ce soir de ce que je vois. Dit-il en me regardant du coin de l'oeil ce qui me fit rougir de plus belle.

Je laissa William partir, je ne voulais surtout pas le suivre. Je voulais aller me promener dans les couloirs, croiser tout le monde sauf lui.
Je descendis un majestueux escalier, je t'entendis de la musique non loin de moi. Tout le monde dans ce bateau avait l'air joyeux, les femmes et les hommes riaient, je vis un groupe de 3 femmes entourer un jeune homme. L'une d'elle vînt vers moi.

Jeune femme: - Dites nous monsieur Holmes, sauriez-vous trouver le métier de son mari ! S'exclama-t-elle.

Mon "mari" pensai-je confuse. Le jeune homme s'approcha de moi et répondit.

Holmes: - Elle n'a pas de mari.

Groupe de femme: - Comment avez-vous su ?! Elles hurlèrent en choeur.

Holmes: - Allons mesdemoiselles, c'est simple à voir, elle n'a pas d'alliance. Dit-il en montrant ma main.

Les jeunes femmes lui posèrent pleins de questions et l'embarquèrent vers d'autres personnes. Je n'avais strictement rien compris à ce qu'il venait de ce passer, une main se posa sur mon épaule.

Louis: - Que fais-tu ici ? Dit-il gentiment.

(t/p): - Hum, à vrai dire je ne sais pas trop, je suis un peu confuse là. Dis-je en rougissant de gêne.

Louis: - Oh euh vu que tu es là, je tiens à m'excuser pour tout à l'heure, je ne savais pas trop comment réagir. Dit-il en rougissant et se frottant la tête.

(t/p): - Oh ce n'est rien, j'aurai du demander qui était devant la porte au lieu d'ouvrir sans réfléchir.

William: - C'est donc pour cela que tu t'es mise à hurler tout à l'heure. Dit-il en riant.

Je n'avais qu'une envie c'était de mourir, il fallait que les deux frères se rejoignent au même moment.

(t/p): - Hum, vous m'excuserez mais quelqu'un m'attend là-bas. Dis-je en pointant du doigt une pièce.

Je partis sans leur laisser le temps de me répondre, je prenais clairement une direction que je ne connaissais pas mais cela m'était égal. Je voulais juste fuir, ils ont ce merveilleux don de me gêner quand ils s'y mettent tous les deux.
Je passa la porte, elle menait un énorme salon, je posa à une table près d'une fenêtre. Je demanda un thé au serveur et observa la mer. Un homme s'installa en face de moi.

(???): - Pour une fois que je suis obligée d'aller voir une femme et pas l'inverse. Dit-il en riant.

(t/p): - Bonsoir, vous êtes ? Demandai-je interrogée par la venue de cet homme.

(???): - Bonsoir mademoiselle, je suis monsieur Britts. Je suis étonné que vous ne connaissez point mon nom, je suis assez réputé à Londres.

(t/p): - Oh euh navrée mais je ne l'ai jamais entendu ou du moins je n'en ai pas souvenir. Dis-je en souriant bêtement.

Sir Britts: - Ce n'est pas grave, cela m'arrange. Dit-il en riant.

(t/p): - Si vous le dites alors il n'y a pas de soucis, quel est le motif de votre venue à ma table monsieur Britts ?

Sir Britts: - Hum, je viens m'installer auprès d'une personne noble qui m'a l'air plutôt calme, j'ai pas mal de soucis depuis que je suis monté dans ce fichu bateau. Ils sont partout ses maudits pauvres, alors j'ai décidé de trouver un milieu où je retrouverais un peu de noblesse. Dit-il le poing serré.

(t/p): - Hé bien, installez-vous. Je vous en pries, moi aussi je suis venue trouver du calme parmi la foule, j'ai eu quelques soucis depuis que je suis ici.

Sir Britts: - Hé bien que diriez-vous qu'on se trouve à ma chambre ? Je vous invite à boire le thé dans le calme avec vue sur la mer ! Dit-il en écrivant le numéro de sa chambre sur une feuille.

(t/p): - Si cela peu vous apporter un peu de bonheur parmi les problèmes je ne vais pas refuser. Laissez-moi 30 minutes maximum. Dis-je en souriant.

Il parti et moi de même, je retourna vers ma chambre afin de me faire un peu plus présentable et pour aller chercher un manteau au cas où je sois amenée à sortir.
J'arriva à ma chambre, "C'est drôle je n'ai croisé personne, même pas Louis ni William" pensai-je soudainement. J'alla à ma salle de bain, je repassa un coup de brosse à mes cheveux, je pris un mascara et un rouge à lèvre afin de me rendre un peu plus féminine.
Je regarda l'heure, au final j'étais prête au bout de 15 minutes. Je pris un manteau noir et sortis de ma chambre afin de rejoindre Monsieur Britts pour le thé.

Après plusieurs minutes de recherche, je trouva enfin la chambre où j'avais rendez-vous.
Je toqua, une fois, deux fois, trois fois mais aucune réponse, j'entendais des bruits de pas mais aucun mot de la part de monsieur Britts.
Je vis que la porte n'était pas fermée à clef et décida d'entrer.

(t/p): - Monsieur Britts ? Je suis là, vous avez laissé la porte ouverte je me suis...permise. Dis-je en me stoppant face à la scène.

En arrivant, je trouva Monsieur Britts un couteau à la main entrain de poignarder un homme. Je fûs choquée par la violence de ce dernier et hurla.
Il se retourna vers moi, je couru vers la porte, il me poursuivi. Il me courait après avec son couteau à la main, il claqua la porte devant moi.

Sir Britts: - Je suis désolé mais je ne peux pas vous laisser sortir, surtout avec ce que vous avez vu. Dit-il essoufflé.

J'étais paniquée, il venait de tuer un homme devant moi. "J'ai vraiment pas de chance" pensai-je apeurée. Je retourna vers le cadavre, il l'avait pas simplement poignardé mais il l'avait massacré. L'affreuse vision qui s'offrait à mes yeux retourna mon estomac, je me retourna vers le comte et il se jeta sur moi. Il couvrit ma bouche et mon nez avec un tissu.

Sir Britts: - Je suis désolé mais je suis obligé. Murmura-t-il.

Je me débattais dans tous les sens, j'essayais d'hurler mais impossible. Je sentis mon corps s'engourdir, dans quelques seconde j'allai m'évanouir. "Que va-t-il faire de moi ?" pensai-je affolée.
Mes bras qui tentaient de me libérer tombèrent, mes yeux se fermèrent.......

Lien d'un CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant