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Il faisait nuit, j'étais seule dans ma chambre, le souffle asphyxié. Je venais de me réveiller en sueur, j'avais peut-être libéré mes sentiments mais mon esprit lui n'avait aucun répit.
La lune éveillait les souvenirs les plus profonds et sombres de mon existence, elle me faisait regretter de vivre. La lueur blanche de ses rayons ne faisait que d'expandre les abîmes de mon esprit.
J'alla vers la salle de bain pour me rafraîchir le visage, j'ouvris le robinet et laissa l'eau couler, "encore" pensai-je désespérée.
Ma tête n'en pouvait plus, j'étais usée par ses cauchemars qui me rongeaient le mental.
J'étais penchée près du miroir, je pouvais observer mon visage fatigué qui demandait à ce qu'on lui apporte du sommeil.
Le blanc de mes yeux commençait à prendre une teinte légèrement rougeâtre. Mon corps réclamait le repos, mes blessures n'arrangeaient pas mon cas. En un regard, on pouvait vite comprendre la détresse de mon être.
William: - (t/p), tu devrais nous parler de tes soucis de sommeil. Dit-il en me sortant de mes pensées.
(t/p): - Je ne sais pas si vous arriverez à comprendre le fait d'avoir été un martyr pendant 3 ans. Soufflai-je.
William: - Non, mais on peut essayer de t'aider. Ta santé est en jeu, tu n'arriveras pas à survivre si tu continues comme ça. Dit-il en s'approchant du miroir.
(t/p): - Quand le passé prend le dessus sur votre esprit, vous n'avez pas d'autre choix que de subir l'instant. Dis-je en toussant.
William: - Le passé est déjà passé, c'est vrai. Mais ton esprit ne peut pas continuer de torturer tes nuits. Ton mental et ton physique s'affaiblissent et tu le sais, tu ne peux pas le nier et faire comme si tout allait bien. Dit-il en tournant délicatement mon visage afin que je lui fasse face.
(t/p): - Je n'ai pas d'autre choix que de subir, William. Murmurai-je.
William: - Tu ne vas pas continuer ainsi et nous laisser. Penses à Louis, que va-t-il devenir si il apprend que tu sombres dans la démence. Je sais qu'au fond de toi, tu ne veux pas finir ta vie en martyr. Regardes toi, tu manques de t'effondrer à chaque instant.
Je me regarda une dernière fois dans le miroir, il n'avait pas tord.
Mon corps n'a qu'une envie c'est de tomber dans un sommeil éternel, ma tête, elle se torturait à se défaire des chaînes du passé.
William: - On peut le voir que tu es rongée par tout ça. Tu ne peux pas garder ça comme un secret, ton corps n'est pas éternel. Dit-il en passant sa main sur mon épaule.
(t/p): - Comment me défaire de cette torture incessante ? Dis-je d'une voix tremblante.
William: - Déjà parles nous, que ça soit à moi ou à Louis. Tu verras que rien que cela t'aidera énormément. Ensuite, on verra. S'il faut que quelqu'un veilles sur toi, on le fera.
Il le pensait vraiment, je connais William, il a beau être le dieu du crime mais dès qu'on s'en prend à ses proches il devient différent. Après tout il aide les personnes en détresse réfléchissais-je. Or, si je dévoile mes cauchemars à cet homme, dieu sait ce qu'il ferait.
Je serra ma main contre le tissu qui recouvrait ma poitrine, je souffla et me dirigea vers la porte.
William: - Qu'est-ce qui t'empêche de parler (t/p) ?
(t/p): - Toi, William. Soupirai-je.
Il m'attrapa la main, je venais de provoquer sa curiosité et sa soif de crime.
Je ne me retourna pas, je ne voulais pas qu'il sache et il le savait parfaitement.
William: - As-tu peur de moi ?
(t/p): - Peut-être bien. Dis-je sèchement en relâchant ma main.
Je partis de la salle de bain, laissant William dans l'incompréhension.
L'obscurité avait englouti le manoir dans la pénombre, seul quelques grincements et le vent rendaient cet endroit vivant.
Je posa ma main sur la poignée et baissa les yeux, je vis une faible lumière qui provenait de ma chambre. "J'ai surement oublié d'éteindre ma bougie en sortant de ma chambre" pensai-je en ouvrant doucement la porte afin de ne pas réveiller Louis qui a sa chambre pas très loin de la mienne.
J'entra et ferma aussitôt la porte, je n'eus le temps de me retourner que quelqu'un se jeta sur moi.(???): - Chut, ne dis rien, William ne doit pas savoir. Dit-il en retirant sa main de ma bouche.
(t/p): - Mais, Louis tu m'as fais peur. Dis-je en fronçant les sourcils.
Louis: - Excuses moi, je ne voulais pas t'effrayer.
(t/p): - Je peux savoir pourquoi tu es dans ma chambre ? Dis-je scandalisée.
Louis: - Ne cries pas, je voulais savoir comment tu allais. Tu sais c'est pas le premier soir où je me réveille parce que tu te lèves en pleine nuit, j'aimerais savoir pourquoi tu dors si mal.
(t/p): - Ah euh je vais bien, merci de t'inquiéter. Je fis un sourire forcé. Hum, pourquoi William ne doit pas savoir ?
Louis: - Si William apprenait que je te rends visite en pleine nuit, je doute qu'il soit heureux de savoir cela. Tu sais il se méfie de tout le monde, ça lui arrive d'avoir des doutes sur toi quand tu n'agis pas comme d'habitude.
(t/p): - Je vois, c'est normal. Il veut protéger sa vie, la tienne et celle d'Albert avant tout.
Louis s'approcha de moi, il passa ses bras autour de ma taille et posa sa tête sur la mienne.
Louis: - Maintenant, dis moi ce qui ne va pas.
(t/p): Je serra les dents - Je ne peux pas Louis, je ne veux pas vous inclure dans mes affaires. Dis-je d'une voix tremblante.
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Désolé pour l'absence, vu que je suis en vacances j'oublies parfois d'écrire.
Je vais essayer de reprendre le rythme mais je ne garantis rien avec l'arrivée du nouvel.
Et d'ailleurs j'y ai pensé pour Noël mais dites moi si vous voulez des épisodes "spéciaux" en fonction des fêtes. (genre un épisode en un chapitre).
Voilà voila j'espère que vous avez passés un très bon Noël !
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Lien d'un Coeur
Hayran KurguMoriarty The Patriot : Louis James Moriarty x Reader t/p : Ton prénom t/n : Ton nom l/c: Longueur des cheveux c/c : Couleur de cheveux c/y : Couleur des yeux Tu es de la famille (t/n), tes parents avaient de revenus modestes. Ton père gérait une bou...