CHAPITRE 10: Passé.

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PDV (t/p)

Je regardais Louis qui observait avec attention mon bras, il avait su trouver les mots pour atteindre mon coeur. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti ça, quelques souvenirs me revinrent. J'étais si soudainement nostalgique et heureuse en même temps.

Louis: - Tu voulais savoir pourquoi j'ai cette cicatrice sur la joue, je vais te raconter. Dit-il en posant la paume de sa main sur mon avant bras.

Ellipse de l'histoire des Moriarty.

Louis: - Et durant l'incendie, je me suis brûlé volontairement la joue pour mes frères. C'est pour cela que j'ai une marque.

Je n'avais jamais vu Louis aussi nostalgique. Il était là devant moi à observer près de la fenêtre.
Je pouvais admirer la lueur du soleil caresser sa peau opaline, qui reflétait les filaments dorés de ses cheveu, j'étais hypnotisée par le rouge rubis qui ressortait de ses yeux. Il se retourna vers moi et m'accorda un doux sourire.

Louis: - Et si nous allions nous asseoir dans le jardin ? J'irai nous préparer un thé. Me proposât-il en tendant sa main pour que je l'accompagne.

(t/p): - Avec plaisir, pars devant moi je vais me chercher un marque page et ranger le livre. Dis-je en souriant.

Il partit et me laissa seule avec mes sentiments bouleversés. Je ne m'en remettais pas, mon coeur était chamboulé et mon esprit était dans un rêve idyllique.

William: - Pourrai-je moi aussi vous rejoindre ? Dit-il doucement.

(t/p): - Oh euh oui bien sûr ! Dis-je gênée.

William: - Louis n'est pas du genre à faire confiance à n'importe qui, d'habitude il ne reste jamais très loin de moi, il faut croire qu'il t'apprécies pour changer ainsi. Dit-il avec son sourire narquois.

(t/p): - Hum, pourtant nous partageons juste quelques moments ensemble. je ne pus finir qu'il m'interrompit.

William: - Des moments qu'il serait prêt à prolonger, des moments qui sont forts en émotions. Dit-il en se rapprochant de moi.

(t/p): - William ne seriez-vous pas un peu jaloux ? Dis-je en rigolant.

William: Peut-être bien..........murmura-t-il près de mon oreille.

J'écarquilla les yeux, que voulait-il encore. Dans ce manoir il se faisait de plus en plus compliqué d'être une femme. J'avais l'impression d'être tirée d'un côté puis d'un autre chaque jour.
William me passa son bras, je passa le miens en retour et le suivi. Louis avait préparé une table à l'extérieur.

William: - Je suis désolé Louis, je m'invite à votre petit thé.

Je lâcha son bras et le dévisagea, je ne voulais pas qu'il commence à se faire des idées parce que j'ai accepté sa compagnie. Louis alla chercher une autre tasse de thé et servit William.

Louis: - J'espère qu'il n'est pas trop chaud. (t/p), tu peux nous expliquer comment fais-tu pour déchiffrer comme ça les penser des personnes ? Dit-il d'un air curieux

(t/p): - J'ai toujours été solitaire, alors quand je m'ennuyais je m'amusais à deviner le caractère des personnes à leur regard. On m'a toujours dit que j'avais un sens de l'analyse très pointilleux.

William: - Où as-tu appris à combattre et à te faufiler sans faire de bruit ? Dit-il en me fixant de son regard le plus perçant.

(t/p): - Mon père jugeait nécessaire de m'apprendre à me battre. Après je ne sais pas comment j'ai fais pour apprendre à me faufiler sans faire un seul bruit. Mais je ne suis pas là pour parler de moi, j'aimerai juste boire un thé sous le soleil printanier.

William acquiesça gentiment et Louis avait l'air perdu dans ses pensées.
Je baissa mon regard vers ma tasse et souris. Ces deux hommes sont entrain de devenir comme mes amis, qui sait peut-être qu'ils seront ma deuxième famille, celle que je n'ai jamais pu avoir depuis mes 17ans.
Le thé se finit dans le calme, Louis c'était occupé de débarrasser et William lui partit pour la ville.
Et moi j'étais dans le jardin à observer les roses, elles sont d'une beauté écarlate. Je touchais du bout de mes doigts le doux velours des pétales, la beauté naturelle sous toute sa splendeur. Une main se posa sur mon épaule.

Louis: - Elles sont belles n'est-ce pas ?

(t/p): - Elles sont magnifiques, oui. La personne qui s'en occupe est très douée, elle doit avoir une délicatesse incroyable pour entretenir des fleurs ainsi. Dis-je émerveillée par la beauté du jardin.

Louis: - Merci, c'est gentil. J'en prends énormément soin. Dit-il en plongeant son regard dans le miens.

(t/p): - Quoi ? Tu arrives à trouver le temps de t'occuper du jardin ! Dis-je en rougissant.

Louis: - Hahaha oui, quand je ne vais pas à la bibliothèque je m'occupe des trésors du jardin. Dit-il en souriant

Il avait l'air si heureux, si heureux de voir quelqu'un s'intéresser à ce qu'il fait. William passe ses journées en ville ou à son bureau, je peux comprendre ce que cela fait quand personne ne fait attention à nos petites prouesses. En soi, Louis et moi ne sommes pas si différents que ça..

Louis: - (t/p), tu viens j'ai quelque chose à te montrer. Dit-il en retournant au manoir.

Je le suivis, il alla à ma chambre et me dit.

Louis: - Restes là, je reviens.

Quelques minutes plus tard, il revînt souriant avec un flacon à la main.

Louis: - Tiens, William et moi l'avons fabriqué pour toi. Il n'y a que des ingrédients naturels dedans, il y a donc aucun risque que tu fasses une réaction "bizarre" à ce médicament.

(t/p): - Oh merci, je souffrirai moins des crises. D'ailleurs depuis que je suis ici, j'en fais moins. A croire que vous êtes un remède à vous seuls. Dis-je en riant

Il souri et ria timidement à ma réflexion. Plus les jours passaient, plus Louis se sentait à l'aise et n'hésitait plus à montrer ses émotions et ses sentiments. Un peu comme moi quand je devais m'adapter au lieu et aux personnes qui y vivent. Les petites attentions que je recevaient des jeunes hommes me rappelais le bon temps. Louis se redressa et sortit quelque chose de son dos..

Lien d'un CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant