CHAPITRE [Sad End]: Le Dernier.

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PDV Reader.

J'étais figée face à la fenêtre, les lettres étaient entrain de glisser des mes mains.
Le temps était comme arrêté, les bruits de pas s'avancèrent vers moi.
Ils étaient lents et presque silencieux.
Je ne savais plus quoi penser, ni quoi faire, je voulais juste une chose. La liberté.
"La liberté auprès de toi" murmurai-je douloureusement.

Pourquoi le malheur devait frapper les personnes sans raison dans son monde ? Pourquoi moi, qu'ai-je fais pour mériter cela ?
Tant de questions resteront dans l'obscurité.

Les pas s'étaient arrêtés, des mains froides vinrent se poser sur mes épaules.
Une tête se posa contre la mienne, ses cheveurs vinrent s'entremêler avec les miens. Je n'arrivais pas à bouger, mon corps voulait rester et refusa de m'écouter.
Je pouvais sentir le souffle de cette personne se déposer sur ma peau.
Quelles larmes s'échappèrent, "pourquoi suis-je destinée à souffrir ?" dis-je le coeur noué.

(???): - La vie dans ce monde est si cruelle, le malheur ronge ton âme et les épreuves aspirent ton énergie. Dit-elle en murmurant à mon oreille.

(t/p): - Pourquoi moi ? Pourquoi il fallait que je souffre toute ma vie ? Hurlai-je de douleur.

(???): - Ne te morfonds pas ainsi, tu t'es battue jusqu'au bout, ma fille. Dit-elle d'une voix douce.

Les derniers mots vinrent frapper mon esprit, je ne pouvais pas croire cela.
Je serra les dents, je ne voulais pas et ne pouvais pas imaginer ceci.
Une main se posa sur mon avant-bras, mon regard se dirigea vers cette dernière.
Mes yeux s'écarquillèrent, je pouvais plus respirer, les sanglots prirent le dessus sur mes émotions.

Marc: - Ma fille, je peux enfin te revoir. Dit-il en souriant.

(t/p): - Père Dis-je d'une voix tremblante.

Les mots refusèrent de sortir, je n'avais pas la force d'affronter cet instant.
Mon coeur, je ne le sentais plus battre, il avait disparut.

Diane: - (t/p), tu ne rêves pas. Tu es bel et bien avec nous, soit tranquille. Nous resterons avec toi.

(t/p): - Suis-je morte, mère ? Dis-je paniquée et terrifiée.

Diane: - Pas encore. Dit-elle en dirigeant son regard vers le lit.

Je suivis le sien et aperçu la vérité de ce cauchemars. Je me vis sur le lit, entourée par un médecin et de Louis.

Marc: - Ton corps et ton esprit luttent encore mais ils s'affaiblissent, acceptes ton destin ma fille. Dit-il en essuyant mes larmes.

(t/p): - Comment pourrai-je accepter ma mort ? Hurlai-je terrifiée.

Diane: - Ma fille, ton âme souffre et l'âme de ton ami aussi. Ton corps n'en peux plus, tu es trop affaiblie. Tu es sous médicaments, on te gave de produit dans l'espoir et le but que tu reviennes. Que ferais-tu si tu revenais à la vie comme ça ? Ton corps et ton esprit ont été le martyr de ta vie, ils sont devenus le cauchemars de tes nuits, veux tu vraiment continuer à vivre dans la douleur ?

Je regardais mon corps inerte. Louis s'était posé auprès de moi, cette scène me brisa le coeur, je ne voulais pas le laisser.
Je ferma les yeux et souffla.

PDV Louis James Moriarty.

Mes pensées étaient livides, voir le corps souffrant de (t/p) me fendait le coeur. Je refusais toute fois de la laisser seule.
Les médecins avaient beau dire qu'elle ne reviendra pas, je voulais quand même l'accompagner. L'idée de la laisser mourir ici et seule me brisait le coeur.
Je caressa du bout de mes doigts la peau blanchâtre et douce de (t/p). Je ferma les yeux et souffla dans ce silence éternel.
Une main vînt se poser sur la mienne.
J'ouvris légèrement les yeux.

(???): - Louis. Souffla-t-elle.

Louis: - (t/p) ! Dis-je surpris.

(t/p): - Ne m'en veux pas de partir. Murmura-t-elle en toussant.

Ses paroles, sa voix, elles résonnèrent dans ma tête. J'avais l'impression de rêver.

(t/p): - Merci d'avoir été là pour moi, merci de m'avoir offert une deuxième vie. Dit-elle en souriant légèrement.

Je ne réfléchissa pas plus longtemps et l'embrassa malgré la peur et la tristesse. Je ne voulais pas manquer cet instant si précieux et si cher à mes yeux.
Ses douces lèvres entrèrent en contact avec les miennes, les larmes coulèrent le long de mes joues.
Je fis durer cet instant, jusqu'à ne plus sentir son souffle.

Louis: - Adieu, ma bien aimée, je t'aime. Soufflai-je à son oreille.

Lien d'un CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant