Lien d'un Coeur

CHAPITRE 23: Peur.

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Je serrai les dents, je savais que je ne pouvais pas tenir toute seule. Or, je les connais, ils vont vouloir me venger et me pousser à écouter ma haine.

Louis: - Je ne vois pas ce qui t'empêche de parler (t/p). Dit-il en replaçant ma mèche derrière l'oreille.

(t/p): - Je. je passa mes mains sur ma tête. Je ne veux pas m'écouter, je ne veux pas. Je ne pus finir qu'il m'interrompit.

Louis: - (t/p). Il prit mes mains. Arrêtes de torturer ton esprit, laisses lui du répit.

(t/p): - Vais-je sombrer dans la démence ? Dis-je en pleurant.

Louis: - Non, écoutes moi (t/p). Tu peux me raconter tes craintes et tes tourments, tu ne subiras rien. N'aies pas peur. Dit-il en séchant mes larmes.

J'étais épuisée, je voulais que tout cesse. Mon corps hurlait les douleurs du jour et de la nuit, ma tête entamait sa descente en enfer.
Ce soir là, je connus la tétanie que provoquais la peur. Cette dernière m'étais inconnue, je ne savais pas si c'étais parce que j'avais peur pour moi, pour William et Louis ou pour ma famille.
Mon corps entier était tétanisé, multiples scénarios passèrent dans mon esprit, aucun ne finissait bien.

Louis: - (t/p), parles moi. Regardes dans quel état tu es, tu ne vas pas me dire que tu veux continuer a porter ce fardeau seule. Tu es épuisée, tes forces ne sont pas infinies, ne te laisses pas consumer par ça. Dit-il en serrant contre lui.

J'étais entièrement consciente des risques que je prenais pour ma santé. Mais, tout ce contredisait en moi, j'étais perdue.
Je m'étais engagée dans un combat entre moi et ma famille, je sais de quoi ils sont capables. Je ne peux pas les laisser me venir en aide à l'aveugle.
Louis me regardait inquiet, je rapprocha difficilement ma main de son visage.

(t/p): - Je ne peux pas te laisser prendre des risques aussi importants pour moi Louis. Dis-je avec quelques larmes au coin des yeux.

Louis: - Ce soir je veillerai sur toi alors, laisses moi au moins t'apporter du soutien. Chuchota-t-il.

J'acquiesça, Louis avait insisté pour rester sur un fauteuil près de mon lit.
Je me retourna dos à lui, "demain j'irai régler cette affaire et leur prouver que je ne suis pas une meurtrière" pensai-je déterminée.

Ellipse de la nuit.

Je me réveilla doucement et vis que Louis dormait profondément sur le fauteuil.
Il ne fallait pas que je le réveille, alors je marcha à pas de loup vers mon armoire pour prendre une tenue.
Arrivée à mon armoire, je me retourna et vis qu'il dormait toujours, c'est parfait. Je pris une robe et un manteau, partis en direction de la salle de bain tout en faisant attention qu'il ne se réveille pas.
Je me sentais plus que déterminée pour régler tout ça et dire enfin ce que j'ai sur le coeur à ma famille.
J'enfila une paire de bottes hautes, mis mon manteau et écrivis un message pour William et Louis avant de partir vers le domaine (t/n).
"Ne vous inquiétez pas de mon absence, je reviendrai vite. (t/p)"

Ellipse du trajet.

Les chevaux s'arrêtèrent devant le manoir de Ferdinand (t/n).
Je regarda l'immense bâtiment, des souvenirs me revinrent, je n'avais pas regrettée d'être partie de ce lieu monstrueux.
Je toqua à la porte, un majordome ouvrit et me demanda la raison de ma venue.

Majordome: - Bonjour mademoiselle, à qui ai-je l'honneur ?

(t/p): - Bonjour, je suis (t/p) (t/n) je viens rendre visite à Monsieur Ferdinand (t/n).