CHAPITRE 20: Amour.

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PDV Reader

Je resta figée dans ma chambre une bonne dizaine de minutes, une question me traversa l'esprit "Pourquoi est-il parti ?". J'enfila une robe et me décida à chercher le jeune blond, il fallait que je le retrouve.
Je fis un pas un peu trop brusque pour mon corps ce qui réveilla toutes les douleurs qui étaient oubliées un court instant. Je m'agrippa à un fauteuil, souffla un coup et me redressa doucement.
"Il a choisi son moment pour fuir" pensai-je désespérée.
Malgré la douleur, je partis à la recherche de Louis. Chaque marche à descendre, chaque pas n'était que douleur pour mon pauvre corps recouvert d'hématome.

(t/p): - Louis, où es tu ? S'il te plaît, montres toi j'ai mal partout. Dis-je en m'apitoyant sur mon sort.

Aucune réponse, il était nulle part dans le manoir. Il me restait un espoir, le jardin, je priais pour qu'il s'y trouve. Je me dirigea vers la petite terrasse, jeta un coup à droite puis à gauche mais ne vis personne. Suite à ça, je décida de m'aventurer dans le jardin malgré la fatigue, "Les roses !" pensai-je subitement.
J'alla vers le petit paradis du jeune homme et le retrouva à prendre soin des fleurs.

(t/p): - Louis ! Hurlai-je en manquant de tomber.

Louis: - (t/p) que fais tu ici je t'ai dis de ne pas trop bouger. Dit-il sèchement.

(t/p): - Je vais pas rester dans ma chambre surtout après ce que tu as fais. Dis-je presque scandalisée.

Louis: - C'était une erreur. Dit-il en me tournant le dos.

(t/p): - Je refuse de croire ce mensonge !

Louis: - (t/p) rappelles toi d'une chose, ne laisse pas tes sentiments prendre le dessus.

(t/p): - Sauf que tu ne peux pas les nier. Dis-je la gorge nouée.

Louis: - On ne peut pas, mais on peut les oublier.

(t/p): - Louis, tu ne vas pas m'oublier surtout après ce qu'on a vécu. Les larmes montèrent.

Il partit sans même m'adresser un regard, la discussion que je venais d'avoir avec lui m'avait fendue le coeur. Comme s'il venait de me planter un poignard dans le dos, j'étais frappée de plein fouet par la tristesse et la dure réalité.
Mes genoux me lâchèrent, je m'effondra au sol, mon coeur était si blessé que la douleur de mon corps avait disparue de mon esprit. Je ne pouvais pas bouger, mon corps refusait de faire un pas de plus, il voulait rester là et subir la douleur des sentiments.
J'avais si mal, que ça soit mentalement et physiquement, j'étais épuisée. Je voulais que cette souffrance cesse, "je ne pourrai plus revoir comme avant" pensai-je en caressant une rose du bout des doigts.
Quelques larmes coulèrent le long de mes joues, je resta silencieuse et observa d'un regard livide le ciel.

William: - Que fais-tu ici (t/p) ? Dit-il interrogé.

(t/p): - Laissez moi, laissez moi tranquille. Murmurai-je d'une voix tremblante.

Un souvenir revînt à mon esprit, "Ce que tu vois là, c'est parce que ton coeur bat, je ne prendrai plus le risque de lui faire du mal". Ce souvenir compressa mon coeur, je ne me sentis plus respirer. "Louis tu as fais tout le contraire de ce que tu m'as promis" pensai-je brisée.

William: - (t/p), tu vas bien ? Dit-il en se penchant vers moi.

(t/p): - Aidez moi par pitié, mon esprit me torture. Dis-je d'une voix torturée par la douleur.

William: - Que t'arrive-t-il (t/p), dis le moi. Dit-il en attrapant mes mains.

Je montra mon coeur du doigt, il était si comprimé par la douleur que j'en avais presque le souffle coupé. William passa ses doigts sur mon cou pour prendre mon pouls.

William: - Respires (t/p), ça va aller, je suis là. Dit-il en prenant ma main et en me plaquant contre lui.

PDV Louis James Moriarty

Je vis à travers ma fenêtre, William et (t/p) ensemble. Je venais de la détruire, la voir comme ça me fendit le coeur. Elle est la seule femme qui à réussi à me faire de l'effet, à me faire rire, sourire. A me faire découvrir l'amour, or, on ne pouvait pas. Si nous écoutons nos sentiments, nous prenons le risque d'agir sans réfléchir pour l'autre.
"Tu ne peux pas les nier" cette phrase résonna dans mon coeur. Je regarda une dernière fois la jeune femme, elle avait raison, je ne peux pas l'oublier.
Encore une fois, j'ai agis par la peur et sans réfléchir, c'était la deuxième fois que je la blessait. Je lui avais promis de ne plus jamais la blesser et je n'ai pas respecté cette promesse.
J'alla dans sa chambre et vis sur son bureau un tas de feuille, je regarda ce qui était écrit par curiosité et tomba sur des pensées, des poèmes à mon nom, des petits textes racontant ses peurs et ses cauchemars. Je les lisais un par un, plus je lisais ses écrits, plus mon coeur me disait de la prendre dans mes bras et de lui avouer que je l'aimais.
La différence qu'il y a entre nous, c'est qu'elle n'a jamais doutée de ses sentiments, elle n'a jamais essayé de les refuser. Elle avait prit soin de garder le premier livre que je lui avais apporté.
Je devais me rattraper et lui prouver qu'elle avait raison, que je ne l'oublierai jamais.

PDV Reader

(t/p): - Merci William, peux-tu me laisser seule s'il te plaît ? Dis-je doucement.

Il ne répondit pas et partit vers le manoir sans broncher. Mon attention était fixée vers les roses, je caressais leur doux velours, sentais leur parfum et contemplait leur rouge écarlate. Elles représentaient parfaitement l'amour, douces et dangereuses.
Je me piqua le doigt sans le faire exprès, je regardais la petite bulle de sang qui s'était formée.
Je pouvais ressentir le vide qui traversait mon regard, la peine que criait mon coeur, la fatigue qui essoufflait mon corps.

(t/p): - Le monde et la vie sont cruels. Murmurai-je.

(???): - Oui.

Des bras longèrent les miens et une main vînt effleurer la peau de mes doigts.
Une autre passa ma mèche rebelle derrière mon oreille. Mon souffle se coupa suite à ce contact si doux, mes yeux s'écarquillèrent. Une douce chaleur me recouvra, comme un voile de bonheur.

Lien d'un CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant