CHAPITRE 9: Sentiments.

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PDV (t/p)

(t/p): - Louis, ton frère me veut du mal, je le sais, je le ressens. Mon intuition ne se trompe jamais ! M'exclamai-je.

Louis: - Non (t/p) tu te trompes, il te teste juste. Dit-il en me montrant la porte de la pièce, William sortir de la pénombre.

William: - Ma chère (t/p) ri a-t-il. Tu es très forte et très intelligente. Je voulais voir comment tu agissais à la provocation, sous la pression. J'ai été très impressionné, tu déchiffres parfaitement les pensées en un regard. Or, tu es trop expressive, tes émotions te trahissent.

J'étais bouche bée, alors William ne me veut pas de mal. Il voulait juste confirmer ses hypothèses et s'assurer que je n'étais pas qu'une femme faiblarde, que j'étais digne de confiance.
Louis me regardait en souriant et William m'applaudissait. "Ces deux hommes..ils sont incroyables.." pensai-je époustouflée.

Louis: - Je vais te raccompagner à ta chambre, tu auras le droit à une bonne nuit de sommeil pour te remettre de tout cela. Dit-il en me tendant sa main comme pour m'indiquer le chemin.

Je le suivis, je passa à côté de William et ce dernier m'accorda un sourire chaleureux que je lui rendis.
Sur le chemin, Louis me parla.

Louis: - Tu sais, nous ne te voulons aucun mal. William à juste fait exprès d'installer une mauvaise atmosphère avec toi, pour connaître tes faiblesses et tes points forts . Comme ça nous pouvons mieux te comprendre et mieux t'aider à t'améliorer. Je vais t'avouer que le plan de base était que je devais t'attaquer, mais j'avais trop peur de déclencher une crise à ton coeur. Dit-il.

Ces dernières paroles rendirent mes joues légèrement rougeâtres. Il se préoccupait à nouveau de moi, j'ai l'air d'une petite fleur fragile vu comme ça. J'étais à sa droite, j'observais le mouvement lent de ses cheveux d'or qui dévoilaient sa joue et "une cicatrice ?"

(t/p): - Hum, si ce n'est pas trop indiscret pourquoi as-tu cette cicatrice ? Demandai-je

On était là, devant la porte, on se faisait face. Il me regardait d'un air gêné, il cacha sa peau meurtrie avec sa main et dévia son regard sur le côté. J'ouvris la porte et lui souris.

(t/p): - Ne t'en fais pas, je comprends que tu ne veuilles pas me raconter ton passé. Tu finiras bien par me le dire ou sinon je le découvrirai moi-même. Hahaha, moi aussi je suis joueuse et si il faut passer des jours et des nuits à jouer les détectives pour percer tes mystères je le ferai ! Dis-je avant de fermer la porte doucement face au visage agréablement surpris.

PDV Louis James Moriarty

La porte se ferma, j'étais là. Ces dernières paroles retentissais dans ma tête, "elle ne cessera jamais de m'impressionner, son rire est contagieux" pensai-je déboussolé par la jeune (c/c). William arriva à mes côtés.

William: - Elle t'impressionnes aussi de ce que je vois. Dit-il en levant les yeux vers le plafond.

Louis: - Oui, elle a un sens de l'observation qui est incroyable. On pourrait croire d'apparence qu'elle est une femme banale, mais en réalité elle est bien plus que ça. Dis-je en marchant à côté de lui.

William: - Il faut aussi croire qu'elle arrive bien à te cerner. Dit-il avec un sourire narquois.

Louis: - Ce qui est sur, c'est qu'elle sait parfaitement s'adapter. Dis-je en contournant futilement le sujet.

William: - Louis, tu m'as bien entendu. Pourquoi essaies-tu de contourner le sujet ? Tu ne te confies plus à ton frère ? Ri a-t-il.

Louis: - Ne ries pas trop, je suis sûr qu'au fond d'elle elle t'a bien cerné aussi. Dis-je en rentrant dans ma chambre.

Ellipse de la nuit.

PDV (t/p)

Il était 6h, le manoir était plongé dans le calme. Je décida d'aller lire les livres que Louis m'avait apporté dans la bibliothèque.
Celui que j'avais entre les mains s'intitule "Le Coeur et la raison", le nom ne m'inspirais pas trop, un roman sur l'amour. Je me doutais qu'il ne connaissait pas mes goûts mais de là à prendre un livre sur l'amour, cela me faisait rire. Je le lisais quand même, je ne peux pas juger un livre à sa couverture.

Quelques minutes passèrent.

J'entendis quelqu'un toquer et ouvrir la porte. C'était Louis qui se rendait à son lieu favoris.

Louis: - Oh (t/p), tu es déjà réveillée. Quel livre lis-tu ?

(t/p): - "Le Coeur et la raison" de Jane Austen. Lui dis-je en souriant.

Louis: - Et de quoi parle-t-il ? Dit-il d'un air curieux.

(t/p): - C'est l'histoire deux soeurs, elles incarnent chacune l'amour mais sous une vision différente. L'une incarne l'amour par le jugement et l'autre incarne le romantisme à l'état pur. L'auteur nous force à réfléchir sur la raison et sur le rêve ou du moins sur l'utopie. Dis-je en réfléchissant.

Louis: - Oh, c'est très intéressant.

(t/p): - Je pourrais vous comparer aux deux soeurs du livre. Mmh, toi tu incarnerais le confort et ton frère le risque. Dis-je en riant.

Louis: - J'ai pris un risque en me battant avec toi. Dit-il sérieusement.

(t/p): - Lequel ? Demandai-je curieuse.

Louis: - Celui de te blesser. William n'a pas encore conscience que tu restes fragile malgré tout. Il prit ma main et toucha du bout de ses doigts les veines de mon bras. Ce que tu vois là, c'est parce que ton coeur bat, je ne prendrai plus le risque de lui faire du mal. Ne l'oublies pas, ton coeur restes ta faiblesse, il est la faiblesse de tout le monde. Dit-il en me regardant sincèrement.

Ce qu'il venait de me dire arriva de plein fouet vers mon coeur qui s'emballa. Je rougis à ses dires, il avait réussi à charmer mon coeur meurtri par la maladie.
Je ne réalisais pas encore, je sentais mes joues chauffer par la douce chaleur que l'on appelle les sentiments.

Lien d'un CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant