𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟐
L'été venait de se terminer et Jane allait revenir à Beacon Hills, berceau du surnaturel.
Un an auparavant, elle n'aurait jamais cru penser ça, mais elle était heureuse de revenir après un mois loin de ses meilleurs amis, également aiman...
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« 𝙻'𝚊𝚌𝚌𝚒𝚍𝚎𝚗𝚝 »
Sans attendre de réaction de la part de Scott, je me dirigeai vers la sortie. Je n'aurais pas pu choisir pire pour lui faire payer. Lydia était avec Parrish, Malia « s'occupait » de sa mère, Kira était je ne sais où au Mexique, Liam n'allait pas tarder à lui en vouloir, quant à son amitié avec Stiles, j'imagine qu'elle devait être légèrement fragilisée. Il était seul. Et cela ne me faisait ni chaud ni froid. Alors que j'approchai de ma voiture et ouvris la portière, quelqu'un la referma aussitôt.
– J'ai pas besoin de baby-sitter, dis-je sans me retourner, devinant très bien de qui il s'agissait. – Tu n'iras nulle part seule, m'avertit Brett. – Je ne crois pas avoir t'avoir demandé quoi que ce soit. Ah mais non. Je suis bête. Scott appelle et tu accours aussitôt.
Je me retournai face à lui qui faisait barrage avec son corps, rendant toute fuite impossible. Enfin, fuite sans dommages. Et si mes paroles l'atteignirent, il n'en montra rien et resta de marbre.
– C'est bientôt la super lune. – Je ne suis pas comme vous. – Elle a déjà des effets sur toi. – Elle n'a pas... – Ah oui ? me coupa-t-il. Alors pourquoi as-tu dis à ton meilleur ami, qui est aussi ton alpha, que tu ne faisais plus partie de sa meute ? – Ça n'a rien à voir avec la super lune. Et je n'ai pas...
Essayait-il de me pousser à bout comme Theo avait tenté de le faire ?
– Je sais ce que t'essaye de faire.
L'espace d'une seconde, l'incompréhension se lue ouvertement dans ses yeux, qu'il camoufla rapidement par de l'impassibilité.
– Arrête de jouer à ça. – Je ne joue pas.
Nous nous fixâmes quelques instants jusqu'à ce que Brett soupire en détournant les yeux un bref instant.
– Et puis merde. Oui Scott m'a appelé. Mais si je suis venu (il marqua une pause et plongea ses yeux dans les miens), c'est pour toi.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Pourquoi me disait-il ça ? Avant qu'il ne remarque mon trouble, je dis :
– D'accord, mais c'est moi qui choisi où on va. Et ça ne change rien à ce que je t'ai dit.
Ses yeux brillèrent et la commissure de ses lèvres se releva.
– Vos désirs sont des ordres.
Il sortit ses clés de voiture et la déverrouilla pour m'indiquer où elle était garée.
– Au fait, tu es très douée pour casser des nez. Très beau crochet. – La ferme. Si tu ne veux pas que je te recasse le tiens, répliquai-je en montant dans la voiture.
