𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟐
L'été venait de se terminer et Jane allait revenir à Beacon Hills, berceau du surnaturel.
Un an auparavant, elle n'aurait jamais cru penser ça, mais elle était heureuse de revenir après un mois loin de ses meilleurs amis, également aiman...
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« 𝚃𝚛𝚊𝚌𝚢 »
– Tracy n'avait pas que des difficultés pour dormir, nous appris Lydia.
La veille, le fourgon qui transportait Donovan – un sociopathe complètement allumé qui avait menacé de tué le père de Stiles – avait été attaqué. L'avocat et l'adjoint étaient morts et Donovan en liberté. Lydia, Stiles, Malia, Liam, Scott, Kira, Mason et moi étions rassemblés autour de la jeep de Stiles.
– C'était un véritable trouble, nous expliqua Lydia, des terreurs nocturnes. – Maintenant c'est elle la terreur nocturne. En particulier parce que personne ne peut la trouver, nous rappela Stiles. – D'accord, je sais qu'on est tous nazes et explosés de fatigue, commença Scott comme un entraîneur motivant son équipe.
Il disait vrai. Je n'avais pas aussi mal dormi depuis longtemps.
– Bon sauf toi Mason.
Celui-ci nous regardait tous avec émerveillement, comme un enfant regarderait le père noël.
– Oh, je suis désolé, s'excusa-t-il sans se départir de son sourire. Tout ça c'est juste, méga tripant.
Il désigna Kira.
– T'es un Kitsune. Je ne sais même pas ce que c'est. – Je l'apprends tous les jours. – Liam, on t'avais dit de lui en parler, pas l'inviter dans notre cercle ! le réprimanda Stiles. – Je... je fais parti du cercle ? – Non, répondirent Liam et Stiles à l'unisson. – Bon écoutez, pour en revenir à Tracy. C'est juste une louve solitaire. – Qui a tué son propre père, ajoutai-je. – On n'en est pas sûrs. On peut la trouver, continua Scott. – Elle n'a tué qu'un seule personne. Les deux autres ont été mutilées. – Lacérées. Sauvagement lacérées, renchéris-je. – Et on fera quoi quand on l'aura attrapé ? demanda Stiles. – Moi je dis on la massacre, proposa Malia.
Personne ne répondit.
– C'est intense, dit Mason. – Les gars on se concentre d'abord sur sa traque. On pensera à la suite plus tard.
Nous partîmes ensuite en cours. L'heure qui suivie fut longue, très longue. Même si le sujet était intéressant, le prof parlait si lentement que ça en devenait une vraie torture. Puis, comme une oasis au milieu du désert, mon téléphone vibra. Je jetai un œil à l'enseignant qui était face au tableau et le sortis discrètement de ma poche. C'était un message de Liam.
« Tracy est ici, avec nous en cours d'histoire. »
– Non c'est pas vrai, murmurai-je en rangeant mes affaires dans mon sac.
La chaise grinça quand je la poussai pour me lever.
– Mademoiselle Hathaway, je ne vous ai pas donné la permission de vous lever.
