𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟐
L'été venait de se terminer et Jane allait revenir à Beacon Hills, berceau du surnaturel.
Un an auparavant, elle n'aurait jamais cru penser ça, mais elle était heureuse de revenir après un mois loin de ses meilleurs amis, également aiman...
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« 𝙼𝚒𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗 𝚃𝚑𝚎𝚘 »
– Theo Reaken ?
Je fouillai dans ma mémoire à la recherche du fameux Theo.
– C'était en primaire non ? – Oui, me répondit Stiles.
Je fronçai les sourcils. Le ton et l'expression qu'il avait ne me disait rien qui vaille. Je ne le connaissais que trop bien. Il devait avoir une idée derrière la tête.
– Pourquoi tu me demandes ça ?
Il baissa la voix.
– Il y a quelqu'un qui dit qu'il est Theo Reaken mais je sais pas... y a un truc chez lui... c'est pas Theo.
Je répétai à voix haute pour être sûre de bien comprendre.
– Donc, Theo, n'est pas Theo.
Il écarta les mains.
– C'est ça ! (il regarda par dessus mon épaule et grimaça) tiens en parlant du loup... – Salut Stiles !
Un garçon de taille moyenne, le mètre soixante dix je dirai, les yeux bleus et des cheveux coiffés à la perfection, se joignit à nous, souriant de toutes ses dents.
– Tiens salut Jane ça fait longtemps. – Salut Theo. – Bon je vous laisse j'ai cours !
Après un dernier sourire digne d'une pub Colgate, il disparu à l'angle du couloir. Stiles avait raison. Quelque chose chez lui n'allait pas. Il semblait faux. Stiles me jeta un regard insistant, impatient de savoir ce que j'en pensai.
– Je pense que tu as tort et raison.
Devant son expression perdu, je m'expliquai.
– Il a bien l'air d'être Theo. Mais... y a un truc chez lui qui m'énerve... je ne sais pas ce que c'est. – Malia dit que je me sens menacé parce qu'il est beau gosse et sexy, s'indigna-t-il.
Il eut une moue de dégoût.
– Honnêtement, il a l'air plutôt bien foutu c'est vrai. Mais beau gosse ? Non je trouve pas. Tout est trop... trop chez lui.
Je ne savais pas comment exprimer mon ressenti. Il avait l'air trop parfait, son sourire...
– Je sais ! m'écriai-je. – Quoi ? s'affola Stiles – Je sais ce qui m'énerve chez lui. C'est son sourire.
Sa déception fut monumentale.
– Son sourire ?
Je levai les yeux au ciel.
– T'as déjà vu quelqu'un sourire à pleine dent comme ça juste en disant salut ? C'est pas sincère. – Scott veut lui accorder le bénéfice du doute. – Alors il faut trouver des preuves.
