𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟐
L'été venait de se terminer et Jane allait revenir à Beacon Hills, berceau du surnaturel.
Un an auparavant, elle n'aurait jamais cru penser ça, mais elle était heureuse de revenir après un mois loin de ses meilleurs amis, également aiman...
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« 𝙰𝚙𝚙𝚊̂𝚝 »
– Comment est-ce qu'ils ont pu nous faire ça ? demandai-je à Scott tandis que nous nous asseyâmes sur un banc dans les vestiaires. Comment a t-on pu ne pas s'en rendre compte ?
Ce devait probablement être cette histoire de fréquence. Trois savants fous d'un mètre quatre-vingt dix qui semblent tout droit sortis d'un film sur Frankenstein ce n'était pas ce qu'on pourrait considérer comme habituel. Même à Beacon Hills. Scott baissa la tête vers ses mains et son regard s'attarda sur l'inhalateur.
– Je ne sais pas... – Je crois qu'on aura une réponse que si on lit ce maudit bouquin.
Plusieurs minutes de silence s'écoulèrent sans qu'aucun de nous ne parle, puis des bruits de pas se firent entendre.
– Ça va aller ? s'enquit Theo qui venait d'arriver. – Ouais... je crois que c'est le souvenir qui m'a bloqué. Un truc psychosomatique.
Theo sembla chercher quelque chose dans son casier, le visage hésitant. Scott s'en rendit compte.
– Tu voulais me parler ? lui demanda-t-il en relevant la tête vers lui. – Non, ça peut attendre, lui assura Theo. – Non, non, c'est bon. Vas-y dis moi.
Son téléphone à la main, Theo s'approcha de nous, la mine soucieuse.
– La nuit dernière, commença-t-il, quand vous vous êtes tous endormis. Je suis monté voir comment allait Kira. Elle était endormie...
Je fis la grimace. L'idée d'imaginer Theo qui viendrait "voir comment j'allais" si je dormais était assez effrayante. Ça me donnait la chair de poule. Je ne pu m'empêcher d'ouvrir la bouche.
– Pas du tout flippant..., lançai-je.
Scott ne semblait pas trouver ça bizarre puisqu'il s'empressa de lui demander :
– Tu l'as entendu parler japonais ? – J'ai pas fait que l'entendre... dit-il gravement.
Ce type était vraiment un psychopathe. Il déverrouilla son téléphone, le tendit vers nous et appuya sur le bouton play.
– Watashi wa shi no shisha da. Watashi wa shi no shisha da, répéta Kira d'une voix endormie.
J'avais l'impression d'avoir déjà entendu ça quelque part.
– Ouais, c'est ce qu'elle a dit au club.
Voilà qui répondait à ma question.
– J'ai trouvé sur le web un site de traduction. – Tu es un vrai génie toi.
Je m'inquiétai vraiment pour Kira. Mais je ne pouvais pas supporter Theo.
