𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟐
L'été venait de se terminer et Jane allait revenir à Beacon Hills, berceau du surnaturel.
Un an auparavant, elle n'aurait jamais cru penser ça, mais elle était heureuse de revenir après un mois loin de ses meilleurs amis, également aiman...
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« 𝚁𝚎́𝚟𝚎́𝚕𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 »
♫ | Cut the rope by Charlotte OC | ♫
En arrivant chez Scott, j'avais appri que c'était grâce à Theo que Liam et Hayden étaient sains et saufs. Pour la première fois depuis son arrivée, je n'avais plus envie de l'étrangler. Enfin disons plutôt, pas autant que d'habitude. Et, si pour le remercier, les autres l'avaient pris dans leurs bras, ce n'avait pas été mon cas.
– Merci, lui avais-je simplement dit.
Il avait hoché la tête sans rien ajouter.
– Peut-être qu'il finira par gagner ta confiance, avait tenté Scott en se joignant à moi. – Ce n'est pas parce qu'il a fait quelque chose de bien que ça fait de lui quelqu'un de bien, rétorquai-je. – Tu pourrais au moins lui accorder le bénéfice du doute.
J'avais soupiré. Non pas parce que Scott m'agaçait mais parce que la confiance aveugle qu'ils lui accordaient tous m'agaçait.
– Il y a quelque chose de pas net chez lui. – Jane... – Désole Scott, je te mentirai si je te disais que j'allais essayer. Je dois rentrer.
Sachant qu'il ne pourrait pas tirer autre chose de moi, il avait acquiescé d'un hochement de tête puis Stiles m'avait ramené chez moi.
– Alors, lui demandai-je une fois dans la voiture, qu'est-ce qu'il s'est passé ? – Tu n'aurais pas un truc à me dire avant ? – Non, tentai-je. – Ah ouais ? T'es sûre ? En rapport avec un loup-garou de presque deux mètres avec qui t'as... – Ok, ok, capitulai-je ne voulant pas entendre la suite de sa phrase, c'est bon. Après que je te l'ai dit, tu feras comme si tu ne savais rien et tu ne m'en reparlera plus.
Il leva sa main droite.
– Je le jure ! – Je... commençai-je.
Puis je m'arrêtai net. Est-ce moi qui avait fait le premier pas ? Ou lui ? Ou bien nous deux en même temps ? Je n'en n'avais aucune idée. Mais quelque chose me disait que je ne resterai pas dans l'ignorance longtemps. Stiles, dans l'attente de ma réponse, semblait s'impatienter. Je décidai de ne pas y aller par quatre chemins. Il fallait mieux retirer le pansement d'un coup.
– On s'est embrassés.
Il freina si brusquement qu'il manqua de peu de retrouver ma tête encastrée dans sa boîte à gant.
– Stiles t'es malade ! hurlai-je en le fusillant du regard.
Stiles regarda derrière et reporta son attention vers moi, ouvrit la bouche puis mit quelques secondes à parler.
– Y avait personne derrière. – Heureusement ! T'imagine s'il y avait eu quelqu'un ? T'aurais pu finir à l'hôpital !
J'avais hurlé la dernière phrase sans m'en rendre compte. Devant le regard choqué de Stiles, je soupirai.
