Chapitre XXI

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J'y suis arrivée,  j'ai finalement fais mon choix, c'est Eyden.

Je suis dans l'avion,  classe affaire,  prête à rentrer avec lui,  on recommence tout à zéro,  je ne sais pas si il m'aime ou ce n'était qu'une stratégie pour que je rentre avec lui,  mais dans un sens je n'ai pas envie de m'en préoccuper,  seul mes sentiments compte à partir de maintenant.

Je pense que j'ai grandi,  je ne referai plus les même erreurs qu'avant.

Eyden est sur son smartphone,  toujours entrain de s'occuper de son boulot,  qui fera bientôt par entière de ma vie, je regarde par le hublot les nuages que nous survolons tel des coussins légers qui sauraient nous transporter dans un monde paradisiaque,  je laisse alors mon esprit divaguer vers  cette pensée.

Un sourire niais vient se former sur mon visage quand Eyden me prend le menton pour le diriger vers son visage et ainsi me faire sortir de mon imaginaire.

Eyden : On est bientôt arrivée j'ai dit.

Moi : désolé je divaguais.  À cet instant j'attache ma ceinture.

Eyden : ça va me faire drôle que après tout ce temps,  nous rentrions finalement chez nous.

Moi : Ah en parlant de ça,  où va t-on habiter?

Eyden : À New-York dans un des quartiers les plus sûrs, calmes, riches,  avant de partir j'ai investi dans une grande maison familiale.

À l'entente du mot "familiale" je me rends compte que nous y sommes,  voilà,  je vais fonder un foyer avec Eyden,  et même si ce foyer ne se compose que de lui et moi,  c'est déjà un bon départ.

Moi : une maison comme la maison en Californie ?

Eyden : euh non,  un peu plus grande.

Moi : mais ce n'est même plus une maison ça,  c'est un manoir ! Tu pense pas que c'est trop grand pour nous deux ?

Eyden : oui pour l'instant,  mais ne t'inquiète pas pour ça,  je vais te faire pleins de bébés affirma t'il sur le ton de la rigolade.

Et moi,  que dire j'étais plus choquée que jamais,  j'avais toujours voulus avoir des enfants mais pas plus de un ou deux,  mais cette affirmation avait le mérite de me démontrer l'amour que cet homme me portait.

Moi : Ouais, bah on verra, pour l'instant on atterrit

J'avais toujours détesté les atterrissages,  et principalement les turbulences qui les accompagnaient. À cet instant Eyden me prit la main, ce qui eu le pouvoir de m' apaiser pendant cette étape.

En descendant de l'appareil,  nos valises sont arrivées parmi les premières encore un des nombreux privilèges accordés à Eyden.

Une Dodge Charger argentée au vitre fumées vint nous chercher.

Et nous nous sommes dirigés vers une immense maison que dis je ?  Un Manoir a deux heures de routes du centre ville,  dans un quartier où il n'y avait presque personne,  que de la verdure à perte de vu.

Cette maison était entourée d'hectar de plantes,  d'arbres,  d'herbes etc..

Il y avait un grand portail en fer forgé tout de blanc deux gardiens était posté au garde à vous,  et quand nous avons franchi,  le portail je vois une grande maison tout en pierre blanche,  les portes étaient dorées ainsi que la sonnette,  et les fenêtres étaient toutes en vitres. 

Quand nous sortons de la voiture,  le majordome de la maison Californienne vient nous ouvrir.

Mais il est partout lui ?!?

Montagnes RussesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant